« La famille du PDG de la Sonatrach ne veut plus de vous ! »

« La famille du PDG de la Sonatrach ne veut plus de vous ! »

« Amara Mohsen ne fait plus partie de la corporation des avocats de la région d’Alger. Il est frappé d’une décision d’interdiction d’exercer la profession suite à une décision qui a été prise à l’unanimité par les membres du conseil de l’ordre du barreau d’Alger. Il n’ouvre plus droit à parler en qualité d’avocat.

Je me réserve le droit de le poursuivre en justice pour les propos diffamatoires qu’il ne cesse de répéter à chaque fois que l’occasion lui est donnée ». C’est ce qui ressort des déclarations de Me Abdelmadjid Selini, premier responsable du barreau d’Alger, qui a animé un point de presse au siège du bâtonnat d’Alger.

Ce point de presse vient comme une réplique aux déclarations de Me Mohsen Amara à la chaîne télévisée privée « Ennahar », où il a dressé un dur réquisitoire contre l’actuel bâtonnier, allant jusqu’à déclarer que « Me Selini Abdelmadjid considère que le bâtonnat est un bien privé et qu’aucun avocat n’a le droit de parler sans autorisation ! ».

Me Sillini a d’emblée affirmé que « M. Amara Mohsen a fait des déclarations fracassantes à la presse alors qu’il n’a pas le droit de parler en tant qu’avocat. Il parle au nom de l’ex-patron de la Sonatrach, M. Meziane, poursuivi dans une affaire de malversation, alors que sa famille (Meziane) lui a retiré sa confiance et refuse de la représenter devant les instances judiciaires et plus précisément devant le tribunal criminel ».

Le même bâtonnier a, par ailleurs, indiqué qu’« Amara Mohsen fait l’objet de pas moins de 18 affaires pénales suite à des plaintes déposées contre lui par des avocats dont des membres de l’ordre des avocats de la région d’Alger. La plupart des accusations sont liées aux insultes et injures que ce dernier lance à l’encontre de ses ex-collègues, dont des femmes, au vu et au su notamment des justiciables ».

Il a en outre souligné qu’il se réserve le droit d’ester son ex-auxiliaire en matière délictuelle pour l’avoir insulté à maintes reprises, tout en précisant qu’Amara Mohsen a été déjà condamné dans une affaire similaire par le président du tribunal correctionnel de Sidi M’Hamed à une peine de six mois de prison ferme.