De l’accusé, Djamel Kashi, président du club de football AS Alger-Centre, est en voie de prendre le statut d’accusateur. Il y a environ deux mois, une des joueuses de l’équipe féminine, N. S. en l’occurrence, a affirmé être victime d’un harcèlement sexuel exercé par le président de son club. Le cas a été exposé à la direction de la FAF, qui a transmis le dossier à la commission d’éthique pour l’examiner. Les semaines sont passées sans que cette instance tranche soit pour donner raison à la plaignante soit pour innocenter le dirigeant mis en cause. Ce dernier, considérant probablement ce long silence comme un désaveu pour la jeune femme, a décidé de porter l’affaire en justice. Il a déposé plainte contre la joueuse pour propos calomnieux et accusations mensongères. Dès l’éclatement de cette affaire, il a nié avoir eu le comportement douteux qu’on lui impute. Il a confié à ses proches que “des gens qui veulent régler des comptes avec moi sont derrière cette affaire”. Une corrélation a été immédiatement faite avec son refus de siéger dans l’actuel bureau de la FAF. Qui dit vrai et qui ment dans cette affaire ? Très difficile à statuer. Il est toujours laborieux de prouver les actes de harcèlement moral ou sexuel. Souvent des personnes sont accusées à tort. Plus souvent, les victimes ne sont jamais crues.

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