La facture alimentaire devrait s’établir à 8,5 milliards de dollars en 2012

La facture alimentaire devrait s’établir à 8,5 milliards de dollars en 2012

La facture des importations alimentaires de l’Algérie devrait s’établir à 8,5 milliards de dollars en 2012, a indiqué dimanche le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.

« La facture alimentaire qui est déjà en baisse par rapport à 2011 devrait atteindre 8,5 milliards de dollars en 2012 », a indiqué le ministre lors d’un point de presse en marge de la réunion d’évaluation des contrats de performances de son secteur.

L’Algérie a importé pour plus de 9,75 milliards de dollars de produits alimentaires en 2011 contre 6,05 mds USD en 2010.

Selon les chiffres des douanes algériennes, l’Algérie a importé pour 8,1 milliards de dollars de produits alimentaires durant les 11 premiers mois de 2012, en baisse de 9,77 % par rapport à la même période de 2011.

Ce recul est dû à une baisse des différents produits importés notamment les céréales, semoules et farines (-22,19%). La facture de ces produits est passée de 3,75 mds USD à 2,92 mds USD, durant la même période de référence.

La facture des laits et produits laitiers a également participé à la baisse des importations avec 16,21%, puisque le montant est passé de 1,42 md usd à près de 1,19 md USD.

Les importations des légumes secs ont également reculé de 13,21% durant les onze premiers mois de 2012, passant de 333,9 millions USD à 289,8 millions USD.

Les achats de sucre ont aussi connu la même tendance avec une chute de 11,41%, passant de 1,03 md USD à 908,63 millions USD durant la même période.

Le ministre a rappelé que l’Algérie produit actuellement 72% de ses besoins alimentaires, le reste étant compensé par des programmes d’importation.

Il a souligné par ailleurs que la loi de Finances pour 2013 consacre 135 milliards DA de subventions des produits alimentaires de base dont les céréales et le soutien du pouvoir d’achat des consommateurs à travers le lait et le pain notamment.

Concernant le niveau de la facture alimentaire pour 2013, M. Benaissa a estimé que cela dépend de la production céréalière nationale et des prix des matières premières sur le marché international.