Parmi les problèmes qui minent les établissements scolaires en Algérie, la consommation de la drogue. Depuis quelques mois, dans certains établissements, on ne cesse de parler d’une poudre magique appelée : Mélange pour boissons en poudre, sniffé et détourné par des écoliers et adolescents comme une drogue à des effets très dangereux sur leur santé. En quête de sensations fortes, ces écoliers s’adonnent à de vilaines choses, notamment quand un tel produit dangereux est accessible au niveau des petits magasins de quartiers comme dans les grandes surfaces. Ces petits bambins se perdent dans la drogue malgré les efforts consentis par le ministère de l’Éducation nationale qui mènent des campagnes pour sensibiliser les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes sur les dangers de ce fléau. Cela montre à quel point le problème est sérieux. Les jus en poudre qui ont plusieurs façons de consommation, dont la sniffe, font actuellement des ravages dans les écoles. La sonnette d’alarme est tirée vu que la santé de toute une génération est en réel danger. Cette nouvelle drogue est utilisée en ouvrant le sachet contenant la poudre en question, « sniffant » ainsi le contenu avec un manche de stylo. Les effets ressentis sont des étouffements, des douleurs thoraciques, et aussi des étourdissements et des nausées. Il s’agit là, des symptômes d’une crise de panique. Bien que l’achat des cigarettes leur soit interdit en raison de leur âge et que l’usage de drogues soit illégal, ces adolescents parviennent à se procurer ces substances pour leur consommation personnelle dans le but d’en faire leur premier essai, comme un début vers ce monde de délinquance. Ce fléau est comme un cancer qui ronge toute l’école algérienne, dont les risques seraient que cela s’étende à tous les élèves. Il faut donc que le ministère de l’Education Nationale prenne des mesures pour éradiquer le phénomène. Idem pour le ministère du commerce qui est pour autant sollicité pour enquêter sur ce «jus en poudre» et ses effets stupéfiants. Sensibiliser sur ce fléau, prendre des décisions et agir pour sauver l’école algérienne est le grand défit de la ministre de l’éducation ainsi que le gouvernement et ce avant que ce problème détruit les efforts faits pour l’éducation d’une jeunesse, encourageant d’avantage un fort taux d’échec scolaire qui pénalisera d’avantage le secteur de l’éducation
Amina L