la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) a célébré, ce jeudi à Alger, le 48e anniversaire de la fête de la police. Une première sous la direction de son nouveau patron, le général- major, Abdelghani Hamel.
Dans une allocution lue en son nom par le directeur de la formation, le commissaire divisionnaire Lakhdar Dehimi, le directeur général de la Dgsn déclara que «l’établissement de la sécurité et la lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes actuelles, notamment le crime organisé sont en tête des préoccupations de la haute autorité du pays». Il dira que les services de police ont un rôle important et sensible dans la prévention du crime et de tout ce qui est susceptible de nuire à l’ordre public.
Pour lui, il est vital, voire urgent d’adopter une politique d’actions cohérentes et souples capables de s’adapter aux mutations locales que connaît la société algérienne et aux défis imposés par la mondialisation dans ses dimensions économique et sociale. Classé parmi les hommes de confiance du président de la République, l’homme fort de la police n’a pas attendu, en vérité, cette cérémonie pour faire étalage de sa politique d’action.
Informaticien de formation, militaire de carrière, Abdelghani Hamel est présenté comme l’homme qu’il faut pour remettre l’Institution policière sur rail. D’aucuns estiment, aujourd’hui, que la police, toutes structures confondues, est minée par de nombreuses embûches entre autres, lutte des clans, règlement de comptes, affaire de cadres radiés sous l’ère de Ali Tounsi.
Le malaise a atteint les abîmes avec l’assassinat de ce dernier. Tout ceci pour dire que le nouveau patron a hérité d’une Institution en difficulté. Au lendemain de son installation officielle, le 7 juillet dernier, Abdelghani Hamel a indiqué être «un commis d’État, un militaire accomplissant les missions qui lui sont confiées». Premier acte : il a intronisé une série de réunions avec les cadres de la Sûreté nationale.
Des choses devaient changer…des comportements également. La discipline doit être de mise. Et le message était on ne peu plus clairement significatif : «Nous combattrons sans relâche toutes les déviations qui ternissent l’image de cette Institution», a-t-il mis en garde. Pour ce faire, il soutient que la conjugaison des efforts, de tout un chacun, reste une condition sine qua non.
Dans cet ordre d’idées, le général-major Hamel affirmera que les premiers pas vers la réalisation de la cohésion et de l’harmonie se traduisent par la réorganisation des services en définissant les missions et les responsabilités et en clarifiant les relations administratives et pratiques afin d’éviter l’amalgame, de préciser et de définir les actions et les prérogatives et ce, sur la base d’un organigramme qui prend en considération la spécificité et la nature des missions sensibles qui incombent à l’Institution.
Il a précisé que le système de gestion effectif des ressources humaines basé sur le diagnostic des besoins aux plans qualitatif et quantitatif est un des mécanismes importants de réalisation des objectifs tracés.
Concernant les préoccupations sociales du corps de la police, le même responsable a indiqué que la direction y accordera un intérêt particulier et oeuvrera à leur prise en charge en s’attelant à améliorer et à promouvoir les conditions socioprofessionnelles pour que le policier puisse accomplir sa mission. Le généralmajor Hamel a précisé que la direction accordera un intérêt particulier à la formation pour faire de la police une Institution ouverte …
Amokrane H.