ALGER – La direction générale de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) s’est engagée à prendre en charge la question de la « sécurité des circulations » posée par la section syndicale du dépôt d’Alger, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.
Suite aux négociations entre la direction générale de la SNTF et la fédération des cheminots en présence de la section syndicale du dépôt d’Alger après l’arrêt de travail observé par les conducteurs de trains du dépôt d’Alger, la direction a décidé d’apporter « les réponses adéquates aux craintes relatives à le sécurité des circulations », selon le communiqué.
Il a également été décidé d’entreprendre des démarches auprès du ministère de la Justice par l’intermédiaire de la tutelle, pour la « sensibilisation des autorités concernées quant aux traitement réservé aux conducteurs de trains à l’occasion d’incidents et accidents ferroviaires ».
Le ministère du Travail sera également saisi par la direction générale à l’effet d’introduire des demandes relatives à « la reconnaissance des maladies professionnelles liées à l’exercice du métier de conducteur de train », ainsi que « l’étude de possibilité de départ à la retraite des conducteurs de train après 25 ans de service dans la conduite ».
Les négociateurs sont, par ailleurs, convenus de l’examen des revendications relatives au régime indemnitaire « dès janvier 2013 » qui touchera l’ensemble des cheminots, conformément au protocole d’accord signé entre la direction générale et la fédération nationale des cheminots en juin 2011.
Il a aussi été décidé de lever les poursuites administratives engagées par la société à l’occasion de l’arrêt du travail.
Le ministère des Transports a ordonné une enquête administrative sur l’accident du 22 août 2011, près de la gare de Corso (Boumerdès) sur la ligne Alger-Constantine, a-t-on indiqué de même source.
L’accident en question avait causé la mort d’un travailleur de la SNTF et des blessures plus ou moins graves à 45 autres personnes ainsi que des dégâts matériels considérables. Le conducteur du train avait été licencié, ce qui a déclenché la grève des conducteurs de train du dépôt d’Alger le 25 septembre 2012.
Les conducteurs ont décidé lundi l’arrêt de la grève, en vertu d’un accord conclu avec l’administration de la SNTF.