La dinanderie fait de la résistance

La dinanderie fait de la résistance

Autrefois partie intégrante du quotidien des Algériens, la dinanderie est aujourd’hui une activité menacée malgré la « résistance » de certains artisans qui tentent tant bien que mal de sauvegarder un pan entier du patrimoine culturel national.

Une baisse constante de la demande sur les produits en cuivre et une multitude d’entraves à l’exercice de la profession, en particulier la cherté de la matière première (feuilles de cuivre rouge et jaune) à 900 DA par kg en moyenne, ont fini par pousser artisans et formateurs chevronnés vers la porte de sortie. Pourtant « la qualité de nos produits artisanaux et le savoir-faire de nos artisans dans la tapisserie, l’orfèvrerie, la poterie et surtout la dinanderie n’ont rien à envier à ce qui se fait dans les pays voisins mais la différence réside dans l’accompagnement de l’Etat, ce qui reste insuffisant chez nous, en Algérie », pense Driss Zolo maître-artisan dinandier, héritier d’une lignée de dinandiers qui ont transmis cet art ancestral depuis quatre siècles à Alger.