La diaspora établie aux USA veut booster l’économie nationale: Yes, we can !

La diaspora établie aux USA veut booster l’économie nationale: Yes, we can !

Nos chercheurs établis en Amérique du Nord affirment pouvoir transférer, à travers le coaching et le monitoring, leur savoir-faire et leur expertise aux start-up nationales. À condition que leur contribution au développement de l’économie nationale s’effectue dans un partenariat gagnant-gagnant.

La diaspora algérienne établie aux États-Unis d’Amérique est, semble-til, intéressée à collaborer avec les autorités algériennes pour contribuer au développement de l’économie nationale et au renforcement de la coopération entre les deux pays, surtout dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le président du Conseil d’affaires algéro-américain et co-fondateur de l’Association internationale de la diaspora algérienne (Aida), Smaïl Chikhoune, a précisé, hier, en marge de l’ouverture des travaux du premier forum de l’Aida, à l’hôtel Hilton, à Alger, que les chercheurs algériens établis aux États-Unis d’Amérique sont prêts à transférer leur savoirfaire et leur expertise aux start-up nationales, et ce, à travers le coaching et le monitoring. «Nous voulons contribuer dans le développement de l’économie de notre pays à travers un partenariat gagnant-gagnant», a-t-il déclaré.

Pour lui, l’Algérie n’est pas le premier pays à faire appel à ses enfants établis à l’étranger pour se développer, puisque la Chine, à titre d’exemple, est l’un des pays qui a, depuis longtemps, compté sur sa diaspora dans sa progression sur le plan économique. Le même orateur a, en outre, révélé qu’une commission interministérielle sera mise en place pour élaborer une feuille de route à court, moyen et long terme permettant une contribution concrète de la diaspora algérienne établie aux États-Unis dans la création et la promotion de start-up en Algérie.

Par ailleurs, le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, a indiqué que ce forum, dont l’objectif est de promouvoir les start-up et de créer un écosystème qui permettra de mettre en synergie les principaux acteurs concernés, constitue le point de départ d’une collaboration étroite entre l’Algérie et ses enfants installés à l’étranger, dont la population avoisine les 7 millions de personnes, parmi lesquelles 1 million et demi disposent d’une formation universitaire.

Dans ce sens, Mohamed Benmeradi a ajouté, en marge de cette rencontre, que plusieurs conventions seront signées, prochainement, entre des institutions publiques et des représentants de la diaspora algérienne établie aux États- Unis pour faciliter la création de startup en Algérie, notamment par les jeunes. «Il est prévu de signer plusieurs conventions entre des institutions publiques et la délégation composée d’une trentaine de représentants de la diaspora algérienne aux États-Unis d’Amérique», a-t-il déclaré.

Il s’agit, a-t-il expliqué, de signature de conventions de coopération entre ces chefs d’entreprises algéro-américains et notamment l’incubateur de la Nouvelle- Ville de Sidi Abdallah et la pépinière de PME, créée récemment dans la wilaya d’Oran. Pour sa part, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi a mis l’accent sur l’importance de la diaspora dans le développement économique et scientifique du pays.

L’État algérien, a-t-il dit, qui comprend l’importance stratégique de disposer d’une diaspora forte et dynamique a toujours entretenu des liens avec ce capital humain. À ce propos, le ministre a précisé que des instructions sont données aux chancelleries basées à l’étranger, afin de s’ouvrir sur les communautés et leur fournir aides et assistance pour s’imposer dans les pays d’accueil.

Soufiane Dadi