ALGER- La dépouille du journaliste Jean-Louis Hurst, défenseur de la cause algérienne lors de la guerre de libération, décédé mardi dernier en France à l’âge de 78 ans, a été rapatriée mercredi à Alger.
Etaient présents à l’arrivée de la dépouille à l’aéroport international Houari-Boumediene, des personnalités historiques, des compagnons du défunt ainsi que des représentants des ministères Moudjahidine, de l’Intérieur et des Affaires étrangères.
Jean-Louis Hurst sera inhumé au cimetière chrétien de Diar Es-Saâda d’Alger, conformément à son voeu.
Né le 18 septembre 1935 à Nancy, le défunt était membre des réseaux dits de « porteurs de valises » en soutien au Front de libération nationale (FLN) pendant la guerre de libération.
Connu pour son livre « Le Déserteur », un récit personnel qu’il signe du pseudonyme « Maurienne », Jean-Louis Hurst réintègre, après l’indépendance de l’Algérie en 1962, l’armée pendant quelques mois pour terminer son service militaire.
Il participe à plusieurs chantiers de travail volontaire en Kabylie et suit des études d’histoire à l’université d’Alger. De retour en France, il reprend son travail d’enseignant en Seine-Saint-Denis avant de se lancer à partir de 1972 dans le journalisme au quotidien Libération.