La déportation de Messali Hadj l’origine des massacres du 8 mai 1945

La déportation de Messali Hadj l’origine des massacres du 8 mai 1945
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L’Organisation nationale pour la continuité des générations vient d’organiser en son siège à Hussein Dey une journée d’étude portant sur l’évocation des manifestations de Ksar Chellala, le 18 avril 1945, il y a exactement soixante et onze ans. Des universitaires ainsi que des journalistes chercheurs en histoire ont animé cette journée en présence de nombreux militants du mouvement national venus de diverses villes d’Algérie.

Cette journée a permis d’apporter de nouveaux éclairages sur notre histoire contemporaine et celle de la Révolution C’est ainsi qu’à l’ouverture de cette rencontre, le secrétaire général de l’Organisation nationale pour la continuité des générations, ONCG.

Djilali Belgheliem, a fait savoir que son organisation milite pour faire connaître toute l’histoire avec l’ensemble de ses héros du mouvement national, sans exception.

Il a fait mention de la position inconditionnelle de Messali Hadj en faveur de l’indépendance totale de l’Algérie. Djilali Belgheliem a rappelé le discours historique de Messali Hadj, le 2 août 1936 au stade du Ruisseau, à Alger, qui déclarait, montrant une poignée de terre devant une foule en délire, cette terre n’est pas à vendre ni à hypothéquer.

D’ailleurs, ce sont les manifestations du 18 avril 1945 à Ksar Chellala, conduisant les autorités coloniales à la déportation de Messali Hadj au Congo Braszzaville, qui ont été l’étincelle déclenchant, un mois plus tard, les terribles massacres du 8 mai 1945.

Cette journée a été animée par d’éminents chercheurs en histoire à l’image de l’écrivain Amar Khodja, des historiens Daho Djerbal, Mustapha Nouicer, du journaliste chercheur en histoire, Mountasser ainsi que d’Arezki Basta, un moudjahid de la première heure.

Tous reconnaissent la ténacité, la détermination, le patriotisme et le sacrifice de toutes les parties impliquées dans le combat pour la libération de l’Algérie du colonialisme.

Concernant le leader incontesté de l’indépendance de l’Algérie, Messali Hadj, maître Lahcen Touati, avocat et membre de l’ONCG dans son département, droits de l’homme, appelle à inscrire davantage dans les manuels scolaires le cheminement historique de Messali Hadj pour son combat incessant et d’élargir davantage son nom dans l’appellation des institutions. Ali Agouni,

Le compagnon fidèle de Messali Hadj jusqu’à sa dernière heure, milite pour le renouveau du Parti populaire algérien, ce parti fondé le 11 mars 1937 par le Zaïm.

Le dossier adressé à cet effet au ministère de l’Intérieur, bien qu’encore non validé, a été pris en considération par le président Bouteflika lui-même qui attache une grande importance à l’œuvre de ce nationaliste, père de la Révolution.

Les grands noms de la guerre de libération de libération nationale, de Ben Bella à Aït Ahmed, se réclament des idéaux et du combat de Messali Hadj. Aussi, une réconciliation entre tous les Algériens devient-elle un impératif pour aller de l’avant et impliquer tous les efforts dans le développement du pays.

La journée d’étude sur les manifestations de Ksar Chellala est la deuxième rencontre organisée cette année par l’Organisation nationale pour la continuité des générations après celle du 18 février, journée du Moudjahid, consacrée aux moudjahiddine disparus. « Nous mettrons à profit les événements nationaux pour parler de toute l’histoire de notre pays », affirme M. Djilali Belgheliem.