En dépit de la richesse de son sol en hydrocarbures et gaz naturel, de sa superficie ( quatre fois la France) et l’étendue des terres agricoles extrêmement fertiles, l’Algérie se trouve dans la position peu enviable de dépendance alimentaire : le pays importe actuellement 60 % de ses besoins en céréales ( plus de 6 % de ses importations totales au 1er semestre 2013) et produits laitiers (2,3 % de ses importations au 1er semestre), 30 % de ses besoins en viande bovine, ainsi que la quasi-totalité de son huile et de son sucre.
Afin de réduire la dépendance alimentaire du pays, le gouvernement algérien avait, dès 2010, mis en place un programme quinquennal et engagé une enveloppe de 10 Milliards € pour le secteur agricole, avec notamment des aides au renouvellement du parc de machines et équipements agricoles. Des subventions de 30 à 50 % du prix des machines et équipements sont accordées pour les matériels fabriqués localement.
Le secteur privé se taille la part du lion dans l’industrie agroalimentaire puisqu’il représente 80% de la production et les opportunités dans ce domaine sont vastes et variées : industrie laitière (équipements pour la collecte et la transformation), filière viande (abattoirs, salles de découpe, stockage frigo), industrie de l’eau et des boissons, pâtes, semoules et couscous, huile d’olive, transformation des fruits et légumes, produits surgelés et produits élaborés, etc.
