Décidément, même le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui avait pourtant refusé hier de recevoir les policiers mutins, s’est résigné ce mercredi à les recevoir contre tout bon sens. La déliquescence de l’Etat et de ses institutions est bel et bien en marche.
Le Premier ministre vient de donner un mauvais signal qui risque de faire tache d’huile et provoquer un enchaînement sans fin qui risque d’emporter tout le pays.
En effet, Sellal a reçu cet après midi dans le bloc des conseillers à la présidence de la République (ancien siège du ministère des Affaires étrangères), une délégation représentant les policiers rebelles relevant des Unités républicaines de sécurité qui ont organisé illégalement un rassemblement devant la présidence de la République.
Pour rappel, les mutins ont organisé hier mardi une marche à Alger, suivie d’un rassemblement devant le palais du Gouvernement, avant de se déporter ce matin devant le siège de la présidence de la République où ils ont demandé à voir le Premier ministre ou le directeur de cabinet de la présidence.
