La défense de Ould Abbes appelle à une mise en « liberté provisoire »

La défense de Ould Abbes appelle à une mise en « liberté provisoire »

Les avocats chargés de la défense de Djamel Ould Abbes, ancien ministre et ex-SG du FLN, ont saisi la chambre correctionnelle de la Cour d’Alger en vue d’obtenir une mise en liberté provisoire.

Dans un communiqué rendu public, ce jeudi 18 mars 2021, le collectif a expliqué sa démarche par la santé chancelante du prévenu, due à son âge avancé. De ce fait, la défense « considère qu’il n’est pas de tradition de l’institution judiciaire de maintenir en détention un homme âgé de 88 ans, atteint de plusieurs pathologies ».

La défense, qui dit respecter « sans la moindre restriction les décisions de justice », a estimé que l’ancien secrétaire général du plus ancien parti politique algérien était « devenu en Algérie et par-delà le monde, le plus vieux des détenus ». Sa peine doit, donc, « être aménagée en raison de son âge ».

« Il est rendu possible aux juges qui doivent statuer le 21 mars prochain sur la demande de liberté provisoire introduite, de placer le prévenu sous contrôle judiciaire ou sous contrôle électronique par bracelet comme cela est autorisé », a déclaré le collectif dans son communiqué.

6 millions d’euros enregistrés dans le compte d’un ex-inspecteur de l’OAIC

Le fonctionnaire, qui a été mis en détention provisoire par le juge d’instruction de la cour de Sidi M’hamed, ce vendredi 18 mars, à Alger, est accusé d’espionnage économique, atteinte à l’économie nationale et d’avoir bénéficié de privilèges dans l’octroi de marchés publics. Ce dernier était, par ailleurs, l’un les fonctionnaires directs chargés de l’importation de blé.

Par ailleurs, cette opération intervient quelques jours après que 8 personnes on été provisoirement incarcérées à Guelma, parmi elles figurent l’ancien directeur général de l’OAIC, toujours dans le cadre les affaires de corruption liées au détournement de blé tendre et dur.