La décision sera prise lors du conseil national du Snapest, Les enseignants déterrent la hache de grève

La décision sera prise lors du conseil national du Snapest, Les enseignants déterrent la hache de grève
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«Afin de préserver leur droit à l’exercice syndical et prémunir leur syndicat, les enseignants continuent à lutter contre l’arbitraire.

Acet effet, le Syndicat national autonome des enseignants de l’enseignement secondaire et technique élargi (Snapest) est résolument décidé à reprendre le chemin de la contestation. En effet, Meziane Meriane, porteparole du Snapest nous a indiqué, hier, que les conditions actuelles exigent le retour à la protestation. «C’est le conseil national qui va prendre la décision finale», précise Meriane.

En outre, le Snapest constate d’emblée que les déclarations du ministre de l’Education sur le dialogue social «ne traduisent pas les procédures protocolaires de son administration qui rendent impossible l’exposition des préoccupations du partenaire social». Dans le même contexte, le porte-parole du Snapest nous a confié, hier, que la tutelle prolonge davantage ses provocations à l’encontre des enseignants.

«L’administration n’a pas fait son travail quant aux revendications des enseignants. Toutes les promesses sont tombées à l’eau», affirme l’interlocuteur. Pour le syndicat cette façon de faire est une «manoeuvre du ministère pour gagner du temps». Plus grave encore, il reproche au département de Baba Ahmed d’exercer des «pressions» sur les représentations locales du syndicat, à travers, des «poursuites judiciaires et des licenciements».

LG Algérie

Le Snapest ne comprend pas pourquoi le ministère tarde à préparer les textes d’application devant régir l’organisation des concours de promotion. Ce qui a d’après la même source, «privé» de nombreux PEF et PES du droit de bénéficier de promotions. Le Snapest pointe aussi du doigt le retard dans la réalisation des logements et l’élaboration d’une circulaire devant édicter les critères d’accès.

D’autre part, le syndicat constate également que le ministère n’a pas pris «au sérieux» le problème de la surcharge des classes, sur fond de licenciement de beaucoup d’enseignants après avoir réussi pourtant au concours d’accès. Sur ce même point, Meriane affirme que la surcharge des classes va influer négativement sur le rendement des élèves ainsi que sur la santé des enseignants.

De la même manière le Conseil national autonome des enseignants du secondaire et technique reproche au ministère de n’avoir pas livré des infrastructures scolaires dans les délais qui auraient pu accueillir les nouveaux élèves. Il s’élève aussi contre la subsistance des «écoles mobiles», et le maintien des vacataires dans plusieurs établissements.

Pour rappel, le bureau du syndicat qui a réuni ses unités lundi passé, invite tous les enseignants du moyen et du secondaire à organiser des assemblées générales suivies de conseils des wilayas pour préparer le conseil national prévu pour le 28 de ce mois dont l’objectif primordial est d’aboutir à ses revendications à travers une grève nationale.

M. C.