La culture, un espace pour valoriser la femme dans le monde arabe

La culture, un espace pour valoriser la femme dans le monde arabe

3384598506d087aee49aa025081f72fe_M.jpgCONSTANTINE – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a appelé samedi à Constantine à faire de la culture un espace social pour valoriser et renforcer la place de la femme dans le monde arabe.

S’exprimant à l’ouverture officielle du séminaire sur « La femme arabe et les défis contemporains » organisé par l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) en collaboration avec l’Union générale des femmes arabes, la ministre a appelé les femmes arabes à faire de la culture, le levier qui permet renforcer continuellement la position des femmes dans le monde arabe.

La culture réduit les distances et constitue le meilleur atout pour conquérir plus d’épanouissement et davantage de droits pour la femme arabe, a estimé Mme Meslem, qui s’est étalée sur les contributions dans tous les domaines, de la femme arabe, à travers les époques.

« Ce séminaire qui se tient au moment où plusieurs pays arabes vivent des crises et des conflits, constitue une occasion pour valoriser le rôle de la femme algérienne dans la protection de son pays et rappeler également les acquis réalisés grâce à la politique du Président de la République visant

la construction d’une société forte, fondée sur une famille solide et stable où la femme est mieux considérée et protégée », a indiqué la ministre dans une déclaration à l’APS.

« Depuis 15 ans, et grâce au soutien indéfectible du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, la femme algérienne a pu arracher plus de  droits, qu’il faut consolider et préserver », a souligné Mme. Meslem appelant à « rendre irréversibles ces acquis ».

Dans ce contexte, la ministre a estimé que l’expérience de la femme algérienne qui a lutté contre le colonialisme et qui a su comment soutenir son pays alors qu’il traversait une période tragique durant la décennie noire, est aujourd’hui un exemple plein de leçons édifiantes pour les femmes, notamment arabes.

Insistant sur le rôle des conventions internationales portant sur les droits de la femme dans tous les domaines, Mme Meslem a appelé au renforcement des échanges et des consultations pour permettre un épanouissement continu et solidaire des femmes arabes.

De son côté, la secrétaire générale de l’Union générale des femmes arabes, Mme Houda Bedrane, a insisté, lors de son intervention, sur l’importance de lutter contre le « virus de l’extrémisme » qui entrave le développement et l’épanouissement de la femme arabe.

L’intervenante est revenue sur l’historique de l’organisation qu’elle préside, créée en Egypte en 1940, pour affirmer ensuite que cette association féminine arabe a élu domicile en Irak, en Syrie, puis au Yémen, avant d’établir de nouveau son siège en Egypte, ajoutant que l’Union générale des femmes arabes attache une grande importance aux questions politiques et à la cause palestinienne.

Au séminaire de la femme arabe, prévu pour trois jours, prennent part des représentantes des organisations de femmes d’Irak, de Syrie, de Palestine, de Tunisie, du Liban, de Bahreïn, d’Egypte et du Soudan, ainsi qu’une trentaine de députés femmes issues de différentes wilayas du pays.

Lors de ce séminaire, l’épouse de l’ambassadeur de Palestine en Algérie, a rendu hommage à ses 24 compatriotes femmes emprisonnées dans les geôles israéliennes.