Les turbulences qui affectent depuis plusieurs semaines la direction d’Air Algérie prennent une nouvelle ampleur.
Après les luttes de pouvoir, c’est sur le terrain que se sont manifestés les errements de la compagnie. Un appareil qui devait rapatrier des ressortissants algériens du Japon n’a pas pu atterrir faute d’autorisation. Les pilotes ont également brandi la menace d’une grève.
Nouvel épisode dans la crise qui secoue la compagnie algérienne et ses luttes de pouvoir : selon les informations relayées dimanche par Afrique Hebdo, l’appareil d’Air Algérie qui devait rejoindre Osaka a dû se tourner vers Pékin.
L’équipage, auquel la compagnie avait assuré qu’une autorisation de survol du territoire japonais interviendrait pendant le vol, n’a finalement pas été autorisé à rejoindre le Japon, et a dû laisser sur place les passagers algériens. Ces derniers attendraient depuis cinq jours une solution de rapatriement.
Par ailleurs, les pilotes d’Air Algérie ont été amenés à menacer leur compagnie d’un mouvement de grève, si un stage prévu à leur intention devait resté bloqué par la direction.
Afrique hebdo relaie des propos tenus par le PDG d’Air Algérie, qui aurait demandé au personnel de «le laisser tranquille pour les quelques jours qu’il lui reste à la tête d’Air Algérie».