Le mode d’élection du secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN) continue de faire l’objet de discorde parmi les membres du comité central (CC), au moment où certains favorisent le vote par l’urne, d’autres optent pour un consensus autour d’une personnalité.
M. Abderrahmane Belayat a indiqué jeudi à l’APS, qu’il existait une conviction parmi les membres du CC quant à la nécessité de « recourir à l’urne pour élire le nouveau secrétaire général du parti ».
Il a précisé à ce propos, que « la convocation d’une session extraordinaire pour l’élection du secrétaire général du parti ne saurait avoir lieu avant la réunion des conditions nécessaires pour garantir le succès de l’opération », soulignant que sa mission consistait pour l’instant à « coordonner avec les membres du bureau politique, sans pour autant exercer les prérogatives dévolues au secrétaire général, et à oeuvrer à unifier les rangs du FLN ».
Evoquant la situation au sein du parti, M. Belayat a affirmé que « les choses au niveau de la base militante n’ont nullement été affectées par l’absence d’un secrétaire général » et pour preuve, a-t-il encore dit, les activités au niveau des kasmate et des mouhafadhate se déroulaient « normalement ».
Il a rappelé d’autre part, que le parti FLN envisageait d’organiser une journée d’étude pour expliquer ses propositions autour de la révision constitutionnelle prévue.
Par ailleurs, le porte-parole de ce qui est appelé « Mouvement de redressement et de l’authenticité », M. Mohamed Seghir Kara, a déclaré qu’ »aucun consensus autour de la personne à désigner au poste de secrétaire général du parti, n’a pris forme en dépit des consultations entre les membres du CC ». Il est « difficile d’aboutir à un consensus malgré les initiatives et la rencontre entre les membres du CC », a-t-il ajouté avant d’exprimer « son refus de candidats non influents au sein du parti ».