«La crise financière internationale et ses prolongements économiques et sociaux» : La CCFC plaide pour un marché maghrébin commun

«La crise financière internationale et ses prolongements économiques et sociaux» : La CCFC plaide pour un marché maghrébin commun

Après « l’intégration économique maghrébine » retenu à l’occasion de l’université d’été organisée l’année précédente, la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité a inauguré, hier, l’édition d’automne par un thème d’actualité internationale en rapport avec « la crise financière internationale et ses prolongements économiques et sociaux ».

Un panel d’experts et d’universitaires maghrébins spécialistes des questions économiques devront animer des conférences lors de cet évènement de deux jours organisé à l’école des cadres de Sonelgaz.

On notera également la participation à cet évènement des ambassadeurs de Corée, de Turquie, d’Espagne et de Grèce qui devront intervenir sur les mécanismes mis en place pour lutter contre les effets de la crise financière qui a secoué plusieurs pays.

L’objectif recherché à travers l’organisation de cette rencontre consiste à stimuler le débat sur une thématique de haute importance au sein de la communauté universitaire maghrébine et par la même occasion, de construire une assise pour les échanges entre les universitaires de la région a déclaré le président de la CCFC.

Convaincu de la nécessité d’une nouvelle approche économique pour la région du Maghreb, M. Karim Mahmoudi plaidera pour un marché maghrébin commun qui constituera un facteur d’équilibre face aux marchés extérieurs dont l’UE notamment.

Il s’agira également de « transcender les divergences politiques » pour pouvoir libérer l’initiative économique » au profit de la région. Concernant le cas de l’Algérie, le président de la CCFC a affirmé que notre pays est loin d’être épargné par les conséquences de la crise financière mondiale sachant que les fluctuations des monnaies substantielles qui sont le dollar et l’euro nous font perdre annuellement entre 500 et 600 millions de dollars, l’essentiel de nos échanges étant effectuées dans ces deux monnaies.

L’autre évidence est que 97% de nos recettes sont constituées de la rente pétrolière fera remarquer M. Karim Mahmoudi. Il y’a lieu de retenir la réunion du bureau de l’association « Maghreb Plus » pour la promotion des relations économiques et sociales lors de cette rencontre.

Un conclave qui aboutira à l’annonce de la création, à Alger, d’un Institut maghrébin pour le développement qui aura pour mission de suivre l’évolution des économies de la région. L’université d’automne sur la crise financière internationale et ses prolongements économiques et sociaux prévoit, faut-il le rappeler, d’honorer des personnalités pour les actions entreprises au profit de la société civile.

D. Akila