La course vers les terres rares algériennes s’intensifie : UE, États-Unis… la liste s’allonge

La course vers les terres rares algériennes s’intensifie : UE, États-Unis… la liste s’allonge
Terres rares Algérie

L’intérêt américain pour l’Algérie ne se limite plus aux hydrocarbures. À l’heure où les terres rares et les métaux critiques redessinent les équilibres économiques mondiaux, le secteur minier algérien s’impose comme un nouveau point d’attraction. Méthodiquement, Washington multiplie les contacts avec les responsables du domaine. Ouvrant la voie à des partenariats qui pourraient peser lourd dans les mois à venir.

Une étape supplémentaire vient d’être franchie ce lundi, à l’issue d’une rencontre entre le PDG du groupe public Sonarem, Reda Belhadj, et la responsable du département commercial de l’ambassade des États-Unis en Algérie, Debra K. Martin. Cette entrevue a permis de baliser le terrain en vue de réunions en visioconférence. Prévues dès le mois de janvier prochain.

Selon les informations communiquées, ces échanges pourraient déboucher sur la mise en place de projets de partenariat d’envergure dans le secteur minier algérien. Un signal clair, dans un contexte international marqué par une forte compétition autour des ressources stratégiques.

Terres rares et métaux critiques : ce qui attire les groupes américains vers les mines en Algérie

Plusieurs groupes américains ont déjà fait part de leur intérêt pour investir dans les mines en Algérie. Un secteur qui recèle d’importantes potentialités encore peu exploitées. Terres rares, métaux critiques et ressources stratégiques figurent au cœur de ces convoitises.

Dans un communiqué sanctionnant la rencontre, Sonarem précise que « cette rencontre a permis d’échanger des points de vue sur les perspectives de coopération, d’investissement et de partenariat dans le secteur minier. Notamment dans les activités d’exploration et d’exploitation, la valorisation des ressources minières et le développement de projets par le recours à des technologies innovantes ».

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Autrement dit, les États-Unis rejoignent officiellement la liste des pays qui voient dans les mines en Algérie un levier économique et industriel à fort potentiel.

De plus, cet engouement ne relève pas du hasard. La mise sur pied du mégaprojet de Gara Djebilet, accompagnée d’un soutien appuyé des hautes autorités du pays, a renforcé la crédibilité de l’Algérie sur la scène internationale. À cela s’ajoutent d’autres projets structurants qui contribuent à projeter l’image d’un pays déterminé à valoriser durablement son sous-sol.

Mines en Algérie : des recherches qui confirment le potentiel du sous-sol national

En parallèle, les travaux de recherche et d’exploration se poursuivent à l’échelle nationale. Dans le cadre du programme lancé par l’Office de recherche géologique et minière, 14 ressources minières font actuellement l’objet d’investigations.

Les résultats obtenus sont jugés prometteurs. Ils confirment l’existence de quantités significatives de ressources dans plusieurs wilayas. Notamment le lithium, l’or, le soufre, le fer, le plomb, le zinc et le cuivre.

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Ainsi, les discussions engagées, encore à un stade préparatoire, traduisent une dynamique claire autour des mines en Algérie. Appelées à jouer un rôle de plus en plus central dans la diversification de l’économie nationale.