Ali Benflis et Ahmed Benbitour sont candidats à la prochaine “élection” présidentielle. Tous les deux sont d’anciens collaborateurs de Abdelaziz Bouteflika qui les a congédiés. Ils répondent à l’appel des décideurs pour jouer, de nouveau, les faire valoir en 2014.
Il est presque sûr que Abdelaziz Bouteflika qui, en plus d’être impotent, n’ayant plus la capacité ni de travailler ni de se déplacer, moins encore de diriger un Etat, aura 77 ans à la date de « l’élection », rempile pour un quatrième quinquennat. Vingt ans, si Dieu lui prêtait vie jusqu’en 2019, de pouvoir absolu, pire qu’un émir du Golfe qui, au moins, rend des comptes à la famille.
Se mettre dans les rangs pour la prochaine présidentielle, juste pour abuser l’opinion publique internationale, parce que les Algériens ne sont pas dupes de ce qui se joue, est un nouveau coup de poignard donné à l’Algérie déjà à terre. Ali Benflis et Ahmed Benbitour qui portent une très lourde responsabilité dans la gestion autoritaire du pays, se discréditeraient définitivement s’ils venaient à prendre le départ.