La Direction générale de la sureté nationale a décidé, dimanche, de mettre à pied des cadres condamnés par la justice à des peines d’emprisonnement dans l’affaire de Chouaib Oultache, et leur privation de leurs salaires. Il est prévu, également, que la justice examine leurs dossiers, début janvier prochain, après que l’appel formulé par la défense des accusés et le parquet contre les sentences prononcées par le tribunal de Sidi M’hammed.
Une source policière a indiqué à El Khabar que la décision de mise à pieds a touché 12 cadres d’entre 20 condamnés par le magistrat, Assia Chegual, à des peines allant de 3 à 5 ans de prison en plus d’amendes estimées entre 20 mille et 500 mille dinars, en plus d’indemnités qu’ils verseront au trésor public.
Par ailleurs, la défense plaidera pour convaincre que les 20 cadres condamnés ne sont que des bouc-émissaires pour le règlement de comptes entre des forces influentes et victimes de luttes fratricides et à l’intérieur et à l’extérieur du corps de sécurité.
La défense se basera sur ce point en arguant que l’avis des cadres inculpés n’était que technique. Elle cherche également à les isoler des autres accusés, notamment, Oultache, Dahimi et les quatre autres présumés arrêtés.
Autrement dit, la défense plaidera non coupable les 20 cadres accusés n’auront jamais été accusés et poursuivis sans l’affaire de l’assassinat d’Ali Tounsi. Quant à la défense d’Oultache, elle œuvre à affirmer que la justice n’aurait jamais poursuit Oultache dans une affaire de corruption s’il n’y avait pas une volonté d’un des Etats Majors de l’Etat de condamner le directeur de l’unité aérienne, dans un dossier principal, à savoir, celui de l’assassinat du colonel Ali Tounsi.