La coordination intersectorielle est le moyen efficient pour la prévention et la lutte contre la drogue et la toxicomanie, ont indiqué dimanche à Bechar des participants aux journées « Portes ouvertes » sur la lutte contre ce fléau.
« La prévention et la lutte contre la toxicomanie, qui prend de plus en plus d’ampleur, parmi diverses catégories de la population notamment auprès de la jeunesse, nécessite une coordination étroite et une mobilisation des différents acteurs concernés », ont souligné des psychologues et cadres de la sureté de wilaya lors de l’inauguration d’une exposition sur la toxicomanie, au centre intermédiaire pour toxicomanes.
Organisées par la direction locale de l’action sociale (DAS) en collaboration avec l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), ces journées visent à attirer l’attention sur les méfaits psychologiques et physiques que causent à la santé l’addiction aux drogues.
Cette rencontre comporte un cycle de conférences-débats sur les mesures préventives et judiciaires préconisées par l’Etat en matière de lutte contre la propagation des drogues, a signalé le responsable de la DAS.
L’ouverture à Bechar de deux centres spécialisé, à savoir le centre intermédiaire pour toxicomanes et celui de désintoxication, favorise la prise en charge médicales des toxicomanes, et constitue des supports importants dans le domaine de la prévention et de la lutte contre le fléau, a précisé Mohamed Nafatni.
Une centaine de personnes des deux sexes, issues de plusieurs wilayas du sud-ouest du pays, sont prises en charge actuellement par ces deux structures, réalisées et équipées dans le cadre du dispositif national de lutte contre la toxicomanie, a indiqué un responsable du service de prévention et d’épidémiologie de la direction de la santé.
Dans la wilaya de Bechar, où périodiquement d’importantes saisies de drogues et autres stupéfiants, sont enregistrées par les différents corps sécuritaires, une vingtaine de personnes ont été arrêtées depuis le début de ce mois pour détention et consommation de drogues, « d’où la nécessité de l’organisation de pareilles journées de sensibilisation sur les dangers de la toxicomanie », souligne-t-on à la DAS.