Apparemment, la situation ne s’est pas encore calmée dans les rangs des islamistes qui continuent de dénoncer la réforme de l’école et la suppression de la filière des sciences islamiques et sa marginalisation dans l’école Algérienne.
Dans un communiqué émanant de la coordination des enseignants des sciences islamiques de l’enseignement secondaire et technique, parvenu hier à la rédaction, les concernés se sont réunis pour contester la décision du ministère de l’Education nationale qui est, selon eux, un «complot organisé» contre la réforme de l’école.
Pour le président de la coordination, le système éducatif n’est pas une « propriété individuelle ». Il « appartient à la société entière ».La coordination a notamment fustigé les réformes de la deuxième génération et a déclaré la guerre contre la ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit qui avait été accusée de supprimer délibérément quelques versets coraniques et quelques Hadiths des livres.
Aucun candidat aux épreuves du baccalauréat 2016 ne va échapper à l’examen écrit des sciences islamiques. C’est l’Office national des examens et concours (ONEC) qui l’affirme dans un communiqué » L’ONEC porte à la connaissance de tous les candidats au Baccalauréat-session 2016 que toutes les filières sont concernées par l’épreuve écrite des sciences islamiques », indique l’ONEC dans un communiqué .
Benghebrit a précisé que les sciences islamiques n’ont jamais été annulées du bac.
