Dans la déclaration finale rendue publique cet après-midi sanctionnant aussi bien la réunion du 21 juin que celle d’hier et qui a vu la présence de Abdelaziz Belkhadem, la coordination de l’instance exécutive du FLN présidée par Abderrahmane Belayat persiste et signe.
Le comité central qui se tiendra demain à l’hôte l’Aurassi « aura bel et bien pour seul et unique ordre du jour l’élection du secrétaire général du Front de libération nationale à bulletins secrets. Comme cela s’est fait lors du Comité central du 31 janvier 2013 qui a vu la destitution de Abdelaziz Belkhadem. »
Les membres de cette coordination qui se revendiquent de la majorité de la plus haute instance du parti entre deux congrès (176) ont décidé de se rendre demain à l’Aurassi pour prendre part aux travaux du Comité central (CC) qu’ils souhaitent serein « aux fins de régler définitivement la crise que vit le parti depuis près d’une année ».
C’est-à-dire, depuis la tenue du CC le 29 août 2013 qui a porté à la tête du parti Amar Saâdani, alors qu’à l’époque le coordinateur désigné après le départ de l’ex-chef du gouvernement avait jugé que les conditions n’étaient pas encore réunies pour la tenue de la rencontre. Et c’est à partir de là que les hostilités ont commencé entre l’actuelle direction et celle de la coordination de l’instance exécutive qui se dit vouloir retourner à la légitimité, seul moyen de sauver le FLN et préserver son unité.
Les membres de l’instance, toujours dans la même déclaration, se disent forts du soutien du président du parti et non moins président de la République qui réfute tout dérapage. Pas seulement, la présence de Abdelaziz Belkhadem, ministre d’Etat et conseiller du premier magistrat du pays jouent en leur faveur, pensant certainement que le comité central n’oserait pas l’affronter. En tout cas la coordination de l’instance le laisse clairement entendre dans sa courte déclaration.
Faouzia Ababsa
