Les joint-ventures intéressent un élevage de 2000 vaches laitières… etc
Plusieurs secteurs identifiés, dont l’élevage de vaches laitières et de génisses.
Ce sont pas moins de quatre joint-ventures qui ont été conclus entre des entreprises privées algériennes et des opérateurs économiques américains en visite en Algérie depuis le début du mois en cours. Ces accords ont été signés dimanche soir dans un grand hôtel d’Alger après un dîner de fin de mission qui a regroupé l’ensemble des opérateurs algériens et américains concernés.
Les joint-ventures intéressent, pour le premier, un élevage de 2000 vaches laitières avec une pépinière de génisses, le second est relatif à la culture de fourrages de qualité supérieure nécessaire pour l’élevage bovin laitier notamment, qui en consomme une très grande quantité et dont dépend la qualité du lait produit.
Le troisième accord concerne la fabrication d’engrais bio-organiques, naturels sans produits chimiques. Enfin, le quatrième porte sur la construction d’une usine de production agricole «hors sol», c’est-à-dire une culture maraîchère à étages, productive tout le long de l’année, soit 12 mois/12.
Cette méthode découle des «dernières technologies américaines vers lesquelles il faut parvenir sans s’arrêter pour passer à d’autres étapes avec une vision d’avenir» a fait observer le consultant du groupe Lacheb, Abdelhamid Bouarroudj qui présentait les détails des quatre joint-ventures signés.
Ces accords sont conclus selon le principe gagnant-gagnant a-t-il été souligné et Bouarroudj d’indiquer que d’autres délégations américaines du domaine vont suivre pour travailler sur la longévité de production de lait des nouvelles races générées par la pépinière de génisses qui sera créée.
L’objectif de ce projet est de satisfaire les besoins de l’Algérie mais aussi d’exporter vers les autres pays maghrébins subsahariens. Des fermes pilotes seront érigées pour produire des semences fourragères, de la pomme de terre et développer l’élevage des vaches laitières avec les mêmes composantes utilisées par les Américains.
Ce projet ne peut se concrétiser sans le développement de la recherche en collaboration avec les universités a avisé Bouarroudj. Il faut savoir qu’une vache laitière en Algérie produit à peine 17 à 22 litres de lait par jour alors que la production de la vache élevée aux Etats-Unis atteint 50 litres/jour.
Une réunion technique regroupant les opérateurs des deux pays, avait été tenue peu auparavant à Alger au siège de «Proda», société des Productions animales (SGP), entre les opérateurs des deux pays.
La visite des opérateurs américains en Algérie fait suite à celle effectuée durant le mois de février dernier aux Etats-Unis (Californie et Texas) par leurs homologues algériens sous la houlette de la Fondation Filaha et le Conseil d’Affaires algéro-américain que préside Smail Chikhoune.
Selon ce dernier, le volume des échanges Algérie-Etats-Unis a chuté de 20 milliards de dollars en 2009, à 6 milliards actuellement.
