De nombreuses tendances politiques sont actuellement en discussion à Mazafran.
La conférence de l’opposition s’est ouverte ce matin. A l’étroit. Beaucoup de monde, des jeunes et des vieux routiers de l’opposition sont là. Plusieurs personnalités ou responsables de partis ont également répondu présent. Abdelaziz Rahabi officie en président de séance. Dès l’entame des travaux, l’ancien ministre déplore que les autorités aient refusé d’octroyer à l’opposition une salle plus grande »
La parole est donnée à Ali Yahia Abdennour qui déclare à l’heure où nous rédigeons : « Il est temps d’agir et le pays va droit dans le mure, et cette omnie présidence et les concentrations des pouvoir par boutef ! Les liberté sont bafouees et la presse libres sont dans des situation deficile … La justice est absente, elle est aux mains de politiques et d’une certaine caste de l’exécutif … Le pouvoir absolu a créé la corruption ». Et de poursuivre sur le statut de la femme que l’ancien président de la Ligue des droits de l’homme qualifie de « précaire » : « Elle besoin de tuteur pour se marier ?… Si la femme partage son lit il faut qu’elle le fasse en tout liberté », tonne l’infatigable Ali Yahia. Il s interroge sur le fonctionnement des institutions et le pouvoir de l armee. Et s’interroge : « Est-ce quelle doit être au service de l’Etat ou au service d’un pouvoir concentré ? ».
Ali Benflis prend la parole à la suite d’Ali Yahia. La charge est cinglante. Résumé : « Le pouvoir politique a confisqué tous les pouvoirs et la situation de notre pays est catastrophique … L administration a perdu le pouvoir devant les intérêts de Bouteflika… ». L’ancien chef de gouvernement constate que « les institutions ont faible ». Puis d’ajouter : « Le pays est aux mains des menteurs qui mettent l’économie nationale en danger »… Tout le monde est au courant, si l’on ne réagit pas c’est le pays qui va disparaitre »… « Cette nouvelle oligarchie qui s’est constituée c’est l’argent qui prend le pouvoir et qui commence à primer sur le politique et au service de Bouteflika… Il y a une réelle menace sur le pays ». Puis souligne : « C’est pour arrête tout cela que nous sommes réunis aujourd’hui… Notre combat est collectif pour une Algérie prospèren d’avenir et démocratique avec des institutions élues démocratiquement ». Ali Benflis estime que la nouvelle constitution exclut la participation du peuple à la vie politique du pays. Il termine sur des propositions puis laisse la parole à Nouredine Bahbouh. La charge est de la même veine que les premiers intervenants. Le pouvoir de Bouteflika en prend pour son grade.
L.M.