La Confédération des syndicats autonomes appelle à une grève générale

La Confédération des syndicats autonomes appelle à une grève générale

Pas question de permettre au gouvernement de profiter de la conjoncture particulière pour faire passer des textes de lois controversés. La Confédération des syndicats autonomes (CSA) dit s’y opposer farouchement. Les treize syndicats qui la composent appellent à un débrayage le 29 octobre prochain avec l’organisation de marches au niveau de toutes les wilayas.

Retour à la protesta pour les syndicats du secteur de l’éducation, de la santé et de la Fonction publique. Les treize syndicats qui composent la Confédération autonome des syndicats ont tranché. Ils ont choisi la date du 29 octobre prochain pour paralyser plusieurs secteurs d’activité tout en appelant leurs adhérents à battre le pavé à travers l’ensemble du territoire.

Une décision prise jeudi à l’issue de la tenue de la session ordinaire de la Confédération qui justifie ce choix par une conjoncture sociale difficile doublée d’un climat politique exécrable.

La Confédération considère, en effet, que l’intention de l’actuel gouvernement de faire adopter des textes de lois décisifs à l’instar de celui sur les hydrocarbures mais également celui relative au régime des retraites est inacceptable.

Les syndicats autonomes ne reconnaissent, en effet, pas le droit à un gouvernement censé gérer les affaires courantes d’engager l’avenir du pays. C’est pour toutes ces raisons que les treize syndicats, regroupés sous la houlette de la Confédération des syndicats autonomes, appellent à une mobilisation générale. Ils sont représentés dans le secteur de l’éducation (Cla, Cnapeste, Snapest), de la santé pour le SNPSSP, de l’enseignement supérieur pour le Cnes, la formation professionnelle pour le Satef et le SNTFP mais aussi au sein de l’administration à l’instar du Syndicat des vétérinaires de la fonction publique, des imams ou des techniciens aéronautiques pour le SNTMA et, enfin, les travailleurs de la Poste.

A l’unanimité, ils réaffirment leur soutien au mouvement populaire et leur rejet de la composante du gouvernement en place.

La Confédération des syndicats autonomes réclame la libération immédiate et non conditionnée de l’ensemble des détenus d’opinion et dénonce les atteintes à la liberté d’expression et de regroupement ainsi que celle de la libre circulation des personnes.

Les treize syndicats formant la Confédération avaient, chacun de son côté, consulté leur base avant de rendre compte de leurs consultations au cours de la session ordinaire de ce jeudi qui intervenait à la veille du trente-cinquième vendredi de mobilisation populaire.

Nawal Imès