La CNLTD dénonce la vacance du poste de président de la République et la paralysie des institutions

La CNLTD dénonce la vacance du poste de président de la République et la paralysie des institutions

La CNLTD s’est réunie jeudi à huis clos au siège du RCD. Les mêmes chefs de partis, que la précédente réunion y ont pris part. Pèle mêle, Mohcen Bellabes du Mouvement pour la culture et la démocratie (RCD), Abderrezak Mokri du mouvement de la société pour la paix (MSP), Mohamed Douibi du Mouvement Ennahda, Djahid Younsi secrétaire général du mouvement El Islah, Sofiane Djilali président du Parti Jil Jadid et des anciens Chefs de gouvernement, Ahmed Benbitour et Ali Benflis. Quant à Sid Ahmed Ghozali il a envoyé son représentant.

Présent aussi à cette réunion des juristes, des défenseurs des droits de l’homme, à leur tête Ali Yahia Abdenour et des représentants du Front pour la Justice et le développement (FJD), des universitaires à l’image du sociologue Nasser Djabi et du Pr Mohamed Arezki Ferrad. Par contre Mouloud Hamrouche, semble préférer agir en solo.

La réunion de la CNLTD s’est achevée par un communiqué en cinq points dont les signataires ont tiré au lance flamme sur le pouvoir en place. Le premier point fait état d’une prochaine lettre qui sera adressée au peuple algérien, histoire pour la Coordination d’établir une jonction avec les différentes couches de la société, alors que jusque-là elle est considérée comme un conglomérat d’appareils partisans.

La CLNLTD réitère également son attachement à « la revendication de liberté, de transition démocratique tout en annonçant la poursuite de ses activités politiques dans le but de faire bouger la société. Le troisième point du communiqué est en relation directe avec le président Bouteflika qui a encore brillé ces derniers jours par son absence, au moment où le pays est de nouveau projeté au devant de la scène médiatique internationale, avec l’horrible assassinat du ressortissant Hervé Gourdel.

LG Algérie

En effet, le communiqué souligne un état de « vacance » du poste de président de la république. Ce qui a pour conséquence « la paralysie des institutions », pire : « l’avenir du pays est en danger » souligne le communiqué qui relève aussi « l’absence de l’Algérie sur la scène internationale ».

La CNLTD a réagi également à la nomination de Miloud Chorfi à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel pour dénoncer la mise sous tutelle partisane de cette instance censée être politiquement neutre et professionnellement irréprochable. Tout comme est dénoncée la mise à mort des journaux à cause du chantage à la publicité étatique dont le nombre de pages distribuées est proportionnelle au degré d’allégeance de ces journaux. Enfin les membres de la CNLTD ont dénoncé l’assassinat du ressortissant français Hervé Gourde en accusant le pouvoir d’être responsable de la dégradation de la situation sécuritaire. (photo d’archives)