La CNLTD a tenu lundi une réunion au siège de Jil Djadid et à laquelle ont assisté Soufiane Djilali, Mohamed Douiba, Ahmed Benbitour, Abdérazak Makri, Mohcin Bélabbas et Amar Khabbaba. Une occasion pour ces responsables d’examiner la situation politique.
Une situation qui se caractérise par « la manifestation de la Police devant le palais du Gouvernement et le siège de la Présidence de la République » selon la Coordination qui indique que « la mise en alerte de la garde républicaine est une preuve de la dégradation de la situation au sein du régime.
La mise sous tutelle militaire de la région du Mzab est mise en évidence dans le communiqué de la Coordination qui alerte aussi sur « la situation difficile qui caractérise ces derniers temps les territoires Touaregs, ajoutant ainsi un surcroit de tension au niveau des frontières ». Sur le plan économique, la CNLTD note la baisse des prix du pétrole, en accusant les responsables de n’avoir pas pu l’anticiper.
Ce qui, selon eux ne manquerait pas d’avoir des conséquences sur les équilibres économiques et le niveau de vie des algériens, surtout dans le cas où cette tendance baissière persisterait longtemps. La Coordination tient pour responsable de cette situation le pouvoir. Plus singulièrement le résultat de « sa politique de l’échec » contre laquelle la Coordination rappelle avoir mis en garde lors de sa première conférence nationale en juin dernier à Zeralda.
Ce constat étant fait, les responsabilités établies, la CNLTD préconise par conséquent que la solution passe par « le retour à la légitimité populaire, à travers « des élections générales, libres, régulières et transparente sous le contrôle d’une commission électorale indépendante à tous les étapes du processus ».