La CNAS appelée à déterminer les besoins en bandelettes d’auto-surveillance glycémique au cas par cas

La CNAS appelée à déterminer les besoins en bandelettes d’auto-surveillance glycémique au cas par cas

Le docteur Samir Aouiche, diabétologue au CHU Mustapha Pacha (Alger), a appelé samedi la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) à déterminer les besoins en bandelettes d’auto-surveillance glycémique au cas par cas.

Dans une déclaration à l’APS, le Dr Aouiche a exprimé son « rejet » de la décision de la CNAS limitant l’usage des bandelettes d’auto-surveillance glycémique à une seule boîte de 50 bandelettes par trimestre, précisant que certains diabétiques insuffisants rénaux sous sulfamide doivent, par exemple, utiliser entre 3 à 4 bandelettes par jour pour mesurer leur taux de glycémie, soit entre 270 et 360 bandelettes par trimestre.

Selon lui, la limitation du nombre de bandelettes à 50 bandelettes par trimestre « ne sert pas » cette catégorie de malades, appelant à consulter des diabétologues pour mettre en place un plan thérapeutique adapté à chaque cas.

La CNAS a affirmé que sa décision allait dans le sens des recommandations de l’OMS quant à la limitation de l’usage des bandelettes d’auto-surveillance glycémique.

LG Algérie

Le Syndicat national des officines pharmaceutiques, pour qui le nombre déterminé est « insuffisant », appelle à porter ce nombre à deux ou trois boîtes par trimestre.

La décision de limitation du nombre de bandelettes d’auto-surveillance glycémique à 50 bandelettes tous les 90 jours ne concerne que les diabétiques de type 2 stabilisés et traités par voie orale.