Les partis politiques algériens condamnent la répression exercée avant-hier par les différents corps des forces de sécurité marocaines contre les Sahraouis dans les camps des réfugiés à Layoun occupée, qualifiant le comportement du Mekhzen marocain d’inconscience politique et diplomatique.
Le porte-parole du FLN, Kassa Aissi, a indiqué que les dérives du régime marocain contre les civils sahraouis étaient bien attendues, compte tenu des provocations politiques et des violences verbales proférées par le jeune roi marocain contre l’Algérie et le Front Polisario. Dans ce sens, le FLN a appelé l’ONU à intervenir en urgence et l’Espagne à prendre ses responsabilités, soulignant que des cercles dans le pouvoir en France soutiennent « éperdument » le Maroc.
Pour sa part, le RND a regretté la répression violente contre le camp des réfugiés de la Liberté à Layoun occupé, dans laquelle des citoyens sahraouis ont été tués et des centaines blessés. Le RND a condamné vivement « les pratiques répressives violentes contradictoires à toutes les conventions internationales portant sur le droits de l’homme relatifs au traitement des réfugiés.
Dans ce sens, le président du conseil consultatif du MSP a déclaré que son mouvement regrette et condamne la violence des forces de sécurité marocaines contre les civils sahraouis à la veille des discussions informelles qui doivent commencer aujourd’hui à Manhasset, New York.
De son côté, le FNA a annoncé que le mekhzen a perdu sa conscience politique et sa morale, en agissant en dehors des voies diplomatiques, soulignant que « cette conduite est inadmissible et ne fait pas partie des traditions des peuples maghrébins qui furent colonisés par la France ».