Cette banque a indiqué que « la mesure d’interdiction des crédits à la consommation n’affectait nullement ses activités puisqu’elle est spécialisée exclusivement dans le financement des entreprises », a-t-elle précisé dans un communiqué rendu public hier et rapporté par l’APS.
« Depuis sa création en 1997, Citibank Algeria, succursale de la banque américaine Citigroup, n’a jamais octroyé de crédits à la consommation et, par conséquent, la mesure d’interdiction de ces crédits n’affecte nullement son activité », souligne-t-elle.
La banque a tenu à démentir des informations rapportées par la presse selon lesquelles cette banque est parmi celles qui auraient centré le gros de leurs activités dans le créneau du crédit à la consommation.
Le communiqué rappelle que « la Citibank a participé activement au financement des grands projets d’investissement dans plusieurs secteurs vitaux de l’économie et s’est spécialisée exclusivement dans les financements simples et structurés des entreprises publiques et privées ».
Citibank s’est sentie dans l’obligation d’apporter des clarifications dans la mesure où le ministre des Finances, dans son interview accordée à l’agence APS, a entretenu une certaine confusion au sujet des conséquences des nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire sur les banques privées étrangères.
En effet, dans sa réponse à une question concernant Cetelem et Citibank, Karim Djoudi avait déclaré : « Concernant les banques privées, il convient de noter qu’elles ont une activité de financement qui n’est pas seulement cantonnée aux crédits aux particuliers, mais englobe également les financements des entreprises et uniquement les entreprises privées ».
Ceci étant dit, il est du rôle de la banque d’apporter des précisions.
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