La cité USTO et l’été Saleté, moustiques, poussière et canicule réinvestissent les lieux

La cité USTO et l’été Saleté, moustiques, poussière et canicule réinvestissent les lieux

b1 (7).jpgAvec la vague de chaleur, qui sévit depuis quelques jours à Oran, à l’instar des autres régions du pays, qui connaissent une bien plus forte canicule, il faut dire que le laisser-aller au niveau de l’environnement ajoute davantage aux désagréments, que vit le citoyen au quotidien.

Du côté de la cité de l’USTO et plus particulièrement celle des 1.500 logements, que l’on peut considérer, à juste titre, comme un exemple pour la grande majorité des cités et quartiers de la ville, les choses semblent encore traîner en ce qui concerne les campagnes de désherbage, de démoustication, de dératisation, etc., car, depuis quelques temps, les ouvriers, qui étaient affectés à l’opération de nettoyage des lieux, que les habitants avaient l’habitude de voir pratiquement tous les matins, se sont faits rares.

De ce fait, il ne faudrait pas aller chercher loin lorsque l’on a une

idée précise concernant la conscience de certaines personnes malintentionnées et inciviles, pour s’attendre en retour à une dégradation de l’environnement.

Cependant, si les alentours sont, d’ores et déjà, envahis par toutes sortes de détritus et plus particulièrement du papier et sachets en plastique, il faut admettre que les poubelles ne sont pas enlevées périodiquement puisqu’elles débordent d’ordures dues, certainement, à l’accumulation de plusieurs jours, à tel point que les gens jettent leurs déchets à quelques mètres de ces bacs, salissant davantage les lieux.

Avec l’été, saison propice à la prolifération d’insectes et autres bêtes nuisibles, comme les rats, chiens errants et même les serpents, un minimum d’assainissement, comme le nettoyage des alentours, s’avère indispensable.

Certains habitants n’ont pas attendu fort longtemps pour entreprendre quelques opérations d’élagage d’arbres, surtout ceux dont les feuillages sont devenus très denses, à tel point qu’ils masquent le passage des personnes sur les allées piétonnières.

Ceux, qui habitent aux rez-de-chaussée des immeubles et qui occupent, généralement, les espaces verts à ce niveau, entretiennent, pour la plupart, ceux-ci dès l’arrivée de l’été. Mais, pour tout le reste, c’est-à-dire l’ensemble des espaces libres de la cité, les herbes sauvages ont pris le dessus sur le décor.

Des désagréments à gogo

Les usagers des bus des lignes 51 et 11 peuvent remarquer que, tout au long de la voie principale, de part et d’autre du projet du tramway, à partir du terminus de l’USTO jusqu’à l’arrêt dit de l’université, des milliers de détritus et sachets en plastique joncent le sol, donnant une image malpropre d’un tel endroit situé à proximité d’un haut lieu du savoir avec ses cités universitaires, hôpital, etc.

B. Ali, ancien résident de la cité, nous dira à cet effet : «Au niveau de nos blocs respectifs, en plus des femmes de ménages, qui assurent l’entretien des cages d’escaliers et autres accès des immeubles, il y a également un ouvrier, qui vient, une fois par semaine, également pour nettoyer les alentours.

Ces personnes-là, c’est nous, qui les payons. Mais, lorsqu’il s’agit de désherbage, démoustication ou dératisation, choses d’ailleurs que l’on n’a pas vu depuis bien longtemps, que les concernés fassent leur part de boulot !» Il enchainera : «Regarder, par exemple, alors que les travaux de la polyclinique sont terminés, du moins en ce qui concerne la maçonnerie, il y a des tas de déchets et des déblais résultant du chantier, qui n’ont toujours pas été évacués.

L’endroit est sale et encombré, donnant une image contrastée avec l’infrastructure sanitaire flambant neuve. Je me demande quand on va nous débarrasser de cette saleté car il ne faut oublier que ces amas de terre, qui sont éparpillés un peu partout proviennent des travaux de terrassement effectués par l’ancienne entreprise, qui ne les a jamais enlevés.»

Avec les tourbillons de vent, qui ont, de tout temps, existé à Oran, les objets sales, notamment les plus légers, à l’image des feuilles en papier ou en carton, sachets ou bouteilles en plastique, feuilles mortes, etc., la cité ne peut rester trop longtemps propre et il faut, quotidiennement, nettoyer.

Ce qui fait que quelques opérations furtives, çà et là, ne sont pas la bonne solution. Il faut affecter des agents d’entretien en permanence, quitte à impliquer les habitants pour prendre une décision collective au même titre, d’ailleurs, que les gardiens de parking, qui, comme nous le savons tous, activent dans l’informel.»

BB Ahmed