Le programme se poursuivra toute la semaine dans l’ensemble des salles de répertoire du Centre algérien de la cinématographie avec la programmation de longs métrages, documentaires et courts métrages.
Dans le cadre des festivités de Yennayer 2969 célébrant le Nouvel An berbère, le Centre algérien de la cinématographie (CAC) a établi un programme très riche sur l’ensemble des salles répertoires de la Cinémathèque algérienne à travers le territoire national. Un programme organisé en collaboration avec ses partenaires le Cadc, l’Aarc et le Cnca. Durant une semaine, du 10 au 17 janvier, l’essentiel de la cinématographie algérienne d’expression amazighe et évoquant la culture berbère sera présenté dans les huit cinémathèques du pays: à Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Oran, Tlemcen, Annaba, Sidi Bel Abbès et Souk Ahras.
«La Colline oubliée» de Bouguermouh, «La Montagne de Baya» de Meddour et «Machaho» de Belkacem Hadjadj sont les trois films qui seront diffusés dans l’ensemble des salles de répertoire du CAC. Mais il y a également «Mimizrane» d’Ali Mouzaoui et «Arezki l’indigène» de Djamel Bendedouche. Les wilayas d’Alger, Tizi Ouzou et Béjaïa ont concocté un programme spécial et plus varié durant cette semaine, avec la projection des films «Fatma N’soumer» de Belkacem Hadjadj, «Ayrouwen» de Brahim Tsaki ou encore la projection du court métrage de Mohamed Yargui «Je te promets».
La cinémathèque de Béjaïa qui accueille Yennayer avec un programme très riche, a débuté ce jeudi 10 janvier avec la projection d’un clip musical en hommage au chanteur Slimane Azem, interprété par l’artiste Yacine Zouaoui et réalisé par Toufik Guelati. Le vendredi, la cinémathèque de Béjaïa a projeté en version 35mm le film précurseur du cinéma algérien d’expression amazighe «la Colline oubliée» au public bédjaoui et pour les responsables locaux qui participent à la célébration de Yennayer. Le samedi, la cinémathèque de Béjaïa a également projeté le film d’expression terguie «Ayrouwen» de Brahim Tsaki en présence du décorateur du film Arezki Larbi. La projection a été suivie d’un débat, puis d’un ciné-dîner (autour d’un bon couscous traditionnel), organisé par l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel de la ville de Béjaïa et l’Association project’heurts.
A Tizi Ouzou, la célébration de Yennayer est également fêtée d’une manière très feutrée par la cinémathèque de la ville des Genêts. Plusieurs films d’expression amazighe sont programmés toute la semaine, avec les meilleurs ambassadeurs du cinéma amazigh Bouguermouh, Hadjadj et Meddour. A cela s’ajoute la programmation de documentaires: «Ça tourne à Alger», qui fait découvrir les making-of des films «Machaho» et «La Montagne de Baya» durant les années 90. Mais également le doc «Assalay» de Djamal Bacha, «Izemulen N Igraren» de Oussama Rai, «Cheikh El Hasnaoui» de Abderrazak Larbi Cherif ou encore le documentaire «La langue de Zahra» de Fatima Sissani qui revient sur la tradition orale kabyle et qui sera projeté dans les cinémathèques d’Alger, Béjaïa et Oran.
Enfin, la cinémathèque d’Alger a célébré à son tour le Nouvel An berbère Yennayer, avec un programme cinématographique quotidien qui a débuté jeudi, avec la projection de deux films d’expression amazighe. La journée de vendredi, la cinémathèque d’Alger a cassé la routine du week-end en organisant en partenariat avec l’Aarc et le Cadc, un programme spécial avec la projection du dernier film de Belkacem Hadjadj «Fatma N’soumer» et le court métrage de Mohamed Yargui, «Je te promets». Le samedi la salle d’Alger du CAC a programmé le film d’expression chaouie «La maison jaune» d’Amor Hakkar et le documentaire «La langue de Zahra» de Fatima Sissani.
Le programme se poursuivra toute la semaine dans l’ensemble des salles de répertoire du Centre algérien de la cinématographie avec la programmation de longs métrages, documentaires et courts métrages.