Suite à la publication par le quotidien Mon journal d’un article dans lequel il est fait état de l’utilisation des deniers de l’Etat à des fins personnelles par le P-DG de l’EGT Sahel, à savoir Hamid Melzi, la réaction des pouvoirs publics ne s’est pas fait attendre.
Nous avons appris, hier, que le Premier ministère a sommé les responsables de cette entreprise de démanteler immédiatement le grand chapiteau qui allait accueillir la grande fête de mariage de son fils.
En effet, Melzi, qui s’apprêtait à marier son fils sur le dos du contribuable en utilisant le grand parking du Club des Pins sur lequel il a érigé un immense chapiteau devant accueillir la grande fête, a été surpris de voir le Premier ministère lui exiger le démantèlement immédiat de cette structure. Une réaction qui ne peut être qu’à l’honneur des pouvoirs publics qui s’opposent fermement aux dépassements de certains responsables dénoncés par la presse.
Il faut rappeler, toutefois, que, pour les besoins d’une cérémonie de mariage digne des films hollywoodiens, Hamid Melzi a squatté depuis plusieurs jours le grand parking destiné au stationnement des véhicules des habitants de la résidence du Club des pins, ce qui a suscité de vives réactions de la part de ces derniers.
Dans nos précédentes éditions, nous avons évoqué l’attitude de ce responsable auquel échoit la gestion de l’EGT Sahel et qui a fini par faire main basse sur cette zone. Nous avons passé en revue les différentes affaires aux relents de scandale, notamment celle de son fils qui avait écopé d’une peine de deux ans de prison ferme pour avoir torturé un jeune dans une des résidences parmi les plus sécurisées du pays. L’homme, qui dirige simultanément cinq entreprises publiques, n’a pas fini de faire parler de lui.
Dans notre édition de jeudi prochain, et dans le cadre de la suite de notre dossier sur l’EGT Sahel, dont nous avons publié la première partie, hier, nous dévoilerons d’autres dépassements et acquisitions illégales de villas et de fonds de commerce par les membres de la famille Melzi. Affaire à suivre…
par Fadel Djenidi