La carte de retrait CCP utilisable pour le paiement des achats d’ici fin 2011

La carte de retrait CCP utilisable pour le paiement des achats d’ici fin 2011

La carte de retrait CCP sera utilisable pour le paiement des achats et des services d’ici à la fin de l’année en cours, a annoncé mardi M. Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication.

« La carte CCP, conçue à l’origine pour le retrait d’argent, sera convertie en carte de paiement d’ici fin 2011 », a dit M. Benhamadi sur les ondes de la Radio nationale. Pour la bonne préparation de cette opération, quelque 2.000 terminaux seront installés d’ici là dans différents points dont les agences Sonelgaz et les centres commerciaux, a-t-il précisé.

Ce nouveau mode de paiement viendra s’ajouter à d’autres projets comme le paiement à partir du téléphone mobile, et permettrait, selon le ministre, de faire face au problème de liquidités au niveau des postes.

Il intervient aussi après l’introduction récente du service de demande de solde par téléphone mobile, une opération qui « marche très bien jusqu’ici », d’après le ministre.

Evoquant le problème récurrent de liquidités au niveau des bureaux de poste où des centaines de milliers de détenteurs de compte viennent retirer leur solde mensuelle, M. Benhamadi a souligné la nécessité d’aller vers le paiement électronique ou par chèque, en plus de l’augmentation du nombre des distributeurs automatiques de billets sachant qu’Algérie Télécoms en possède déjà 650.

« Nous allons acquérir 240 nouveaux distributeurs, ce qui restera encore très insuffisant », a-t-il dit, ajoutant qu’AT allait lancer, pour couvrir la totalité des besoins, un appel à manifestation d’intérêt pour trouver un partenaire qui fabriquerait, en Algérie, des équipements dotés à la fois de moyens de paiement et de retrait.

Interrogé sur les possibilités d’amélioration de la qualité de service Internet, M. Benhamadi a indiqué que l’Algérie, qui compte 8 millions d’utilisateurs soit 27 % de la population totale, prévoit un programme de 15.000 km de fibre optique à l’échelle nationale qui s’ajouteront aux 60.000 km déjà existants.

En plus de ces projets, il est prévu aussi d’introduire la fibre optique dans les foyers (FTTH),a poursuivi le ministre, soulignant toutefois que l’efficacité de tous ces efforts « dépend de la qualité des prestations de service ».

Dans le même cadre, il a rappelé que l’objectif de son secteur demeurait de couvrir les régions rurales et frontalières, où les opérateurs sont appelés à s’implanter.