Le bilan relatif à la nuit du réveillon dans la capitale fait ressortir un seul accident de la circulation sans déplorer de victimes graves. L’incident enregistré par les services de la sûreté de la wilaya d’Alger concerne le télescopage, vers 1h du matin, d’un motocycle avec un véhicule léger.
Les occupants des deux engins s’en sortent avec des blessures sans gravité. Selon des sources sûres de la sûreté de la wilaya d’Alger, un dispositif spécial a été mis en place durant la nuit de mardi à mercredi, de 19h à 5h du matin, à travers les principaux axes des 51 communes de la capitale. Pas moins de 5 500 policiers, entre patrouilles pédestres et les points de contrôle dressés, de l’est à l’ouest et du nord au sud d’Alger, ont été mobilisés. Le même bilan fait état du contrôle de quelque 2 300 véhicules et de pas moins de 2 000 individus qui ont subi des vérifications d’usage. Cette opération s’est soldée par l’arrestation de 50 personnes pour diverses infractions. Les effectifs de la police de la capitale ont signalé dans leurs bilans deux cas d’ébriété avancée. Les résultats de cette opération d’envergure concernent également des saisies et la récupération de produits prohibés. L’on note ainsi, selon la sûreté de la wilaya, une saisie de 840 unités de psychotropes et plus d’1 kg de résine de cannabis.
Dans le même registre, les effectifs mobilisés ont pu récupérer pas moins de 52 armes blanches, deux épées et un fusil à harpon. À Alger, la nuit de fin d’année est l’occasion pour les Algérois de sortir pour faire les boutiques ou assister à des dîners ou des soirées culturelles à Riadh El-Feth, dans la commune d’El-Madania, ou au port d’El-Djamila (ex-La Madrague) à Aïn Bénian.
Dans une conférence de presse animée mardi, le chef de sûreté de la wilaya d’Alger, M. Berrachdi, a indiqué que ses services ont saisi 300 kg de cannabis et 260 000 comprimés de psychotropes en 2013 contre 900 kg de cannabis et 60 000 comprimés de psychotropes en 2012. La chute des quantités de cannabis saisies cette année par rapport à l’année 2012 s’explique par la mobilisation de la police contre le fléau de la drogue. “Elle est due au tact des services de police”, a-t-il expliqué.
H. H