La canicule les remises au gout du jour,Rush sur les boissons et les glaces

La canicule les remises au gout du jour,Rush sur les boissons et les glaces

La moyenne nationale en boissons pour chaque individu est de 57.4 litres par an!

Peu importe la marque, tout passe.

Stars incontestées du Ramadhan, les boissons et les glaces ont perdu du terrain cette année, en raison des températures clémentes des premiers jours du mois sacré. Mais voilà que la canicule de ce week-end est venue leur rendre leur place.

Les eaux minérales étaient bien sûr prises d’assaut. Peu importe la marque, tout passe. Tout comme les limonades et les jus. Mais la boisson la plus prisée demeure Hamoud Boualem. Ce que nous confirment des épiciers de la capitale qui en font le plein pour le mois sacré.

«C’est la boisson qui marche le mieux pendant le Ramadhan. Je double mes commandes de Hamoud Boualem durant cette période par rapport au reste de l’année», atteste Djamel, épicier à Kouba. Il faut dire que malgré la diversité des marques de soda et de jus dont on recense plus de 300, cette limonade continue de tenir le haut du pavé.

Il faut dire que les Algériens sont, en temps normal, avides consommateurs de boissons, la moyenne nationale pour chaque individu est de 57.4 litres par an! Une croissance constante puisqu’elle ne consommait que 33.6 litres en 2004 et 40.6 litres en 2005. Ce qui fait que le domaine des boissons ne connaît pas la crise.

Et les investisseurs n’hésitent pas à «conquérir» ce marché prometteur, dont la croissance atteint les 14% par an, et qui contribue à hauteur de 7% dans la production agroalimentaire du pays. Il se «sucre» grâce à la croissance du marché mais surtout du sucre subventionné et de l’eau à moindre coût! Oui, le pays ne subventionne pas seulement le sucre de ses citoyens, mais aussi celui contenu dans leurs jus et limonades… Les Algériens aiment également se partager des glaces pendant la «s’ahra». Cette gourmandise a aussi retrouvé sa place durant ce week-end caniculaire. Vous avez dû en prendre ou au moins rencontrer des personnes cornets à la main. Les industriels spécialisées depuis des décennies dans les crèmes glacées ont considérablement amélioré la qualité de leurs produits. Toutefois, cette diversité a fait que le marché de la glace industrielle soit devenu saturé. Les professionnels du secteur s’accordent à le considérer comme saturé depuis 2004. Ajouter à cela la hausse des prix des matières premières, du lait en poudre et du sucre sur les marchés mondiaux et, d’autre part, leurs retombées sur les marchés locaux, font que le chiffre d’affaires de ces industriels ne connaisse pas d’évolution. Cette situation a fait naître un nouveau marché, celui des glaces artisanales. Ils pullulent à chaque coin de rue. Leur prix quelque peu élevé n’effraye pas les clients qui tombent sous le charme de ces glaces artisanales aux goûts divers. Ferrero rocher, chocolat noir, noisette, sorbet de yaourt avec un coulis de fraise, banane,…comment peut-on y résister? La gourmandise est un vilain défaut, mais avec cette chaleur et le mois de jeûne peut-on faire autrement?