La campagne électorale pour les élections locales du 29 novembre prochain prendra fin, dimanche à minuit, après trois semaines d’activités au cours desquelles les partis politiques et listes indépendantes en lice se sont déployés à séduire les électeurs et les sensibiliser sur l’enjeu de ce double scrutin (APC-APW).
Les partis politiques et listes indépendantes ont multiplié lors de cette campagne meetings et sorties de proximité pour convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs programmes et ont axé leurs discours sur les préoccupations des citoyens, plus particulièrement le logement et l’emploi.
La campagne électorale pour cette élection, cinquième du genre depuis l’instauration du multipartisme en Algérie, a démarré sur un rythme timide avant de gagner en intensité, même si des formations politiques n’ont pas réussi à drainer de grandes foules, à l’exception de certains partis connus pour leur ancrage populaire.
Concernant la stratégie de campagne adoptée, certains partis politiques ont opté pour les meetings populaires, alors que d’autres ont privilégié les sorties de proximité et le contact direct avec le citoyen.
Même si les programmes et les stratégies diffèrent d’un parti à un autre, il n’en demeure pas moins que la plupart des formations ont appelé à un vote massif le jour du scrutin.
Les 52 partis en lice, dont plus de la moitié sont nouvellement agrées, voient dans ces élections une « véritable opportunité » pour renforcer le processus démocratique dans le pays.
Ils ont également relevé que ce rendez-vous électoral intervient au moment où le pays connaît des réformes politiques profondes initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour approfondir le processus démocratique en Algérie et renforcer l’Etat de droit.
Parmi les thèmes les plus développés par les leaders des partis politiques, il y a lieu de citer l’élargissement des prérogatives des élus locaux et la révision des codes de la commune et de la wilaya nouvellement adoptés.
L’encouragement de l’investissement local, la décentralisation et la réforme de la finance locale ont été également parmi les thèmes dominants de la campagne.
L’accent a été mis, en outre, sur la nécessité de choisir des candidats jeunes, compétents et intègres « prêts à servir et défendre l’intérêt national ».
Par ailleurs, plusieurs partis ont appelé à passer le flambeau de la gestion des Assemblées élues locales aux jeunes compétents, capables de relever le défi.
Au titre de l’élection des APC, plus de 8.000 listes ont été déposées dont 7.900 par les 52 partis politiques en lice pour ce rendez-vous électoral.
Quant à l’élection des APW, environ 600 listes ont été déposées, dont 557 par des formations politiques.
Le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, avait estimé entre 40 et 45 % le taux de participation à ces élections, qualifiant de « capital » l’enjeu de ce scrutin dans la vie des citoyens.
