Les candidats et autres formations politiques engagés dans la course des législatives se doivent de respecter un certain nombre de dispositions prévues par le Code électoral. Comme l’interdiction de l’utilisation d’une langue autre que l’arabe.
Ils devront également s’interdire l’utilisation «d’un procédé publicitaire commercial à des fins de campagne durant la période électorale, la publication et la diffusion de sondages portant sur les intentions de vote des électeurs et les cotes de popularité des candidats à moins de 5 jours avant le scrutin» La campagne électorale pour les élections législatives, prévues le 10 mai prochain, débute officiellement demain. Elle prendra fin 3 jours avant le début du scrutin.
C’est en tout cas ce que prévoit l’article 188 du Code électoral. «Sauf les cas prévus aux articles 88 et 89 de la Constitution, la campagne électorale est déclarée ouverte 25 jours avant la date du scrutin. Elle s’achève trois jours avant la date du scrutin (…)». Toutefois, les partis en lice pour les sièges à la Chambre basse du Parlement n’ont pas attendu la date officielle pour tenir meetings et rencontres de proximité aux fins de sensibilisation des citoyens.
En dépit du fait que le ministère de l’Intérieur, et jusqu’au moment où nous mettons sous presse, n’a pas encore rendu public les caractéristiques du bulletin de vote, les partis n’en n’ont pas moins pris leur bâton de pèlerin pour entamer une précampagne. Avec le début demain de la campagne officielle, les candidats et autres formations politiques engagés dans la course des législatives se doivent de respecter un certain nombre de dispositions prévues par le code électoral.
Comme l’interdiction de l’utilisation d’une langue autre que l’arabe. Ils devront également s’interdire l’utilisation «d’un procédé publicitaire commercial à des fins de campagne durant la période électorale, la publication et la diffusion de sondages portant sur les intentions de vote des électeurs et les cotes de popularité des candidats à moins de 5 jours avant le scrutin».
Toujours selon le Code électoral, les candidats et leurs partis s’interdisent durant la campagne électorale l’utilisation des biens ou moyens d’une personne morale publique ou privée, institution ou organisme public. Tout comme est interdite l’utilisation sous quelque forme que ce soit des lieux de culte, des institutions et administrations publiques ainsi que des établissements d’éducation, d’enseignement et de formation, quelle que soit leur nature ou appartenance, à des fins d’utilisation de propagande électorale».
A propos du financement de la campagne électorale, et dont la commission présidée par Slimane Boudi a transmis certains dossiers douteux à la justice, la loi prévoit que les dépenses des candidats peuvent provenir de la contribution des partis politiques, de l’aide éventuelle de l’Etat accordée équitablement, des revenus des candidats. L’article 207 du code électoral dispose que «les dépenses de campagne pour chaque liste de candidats aux élections législatives sont plafonnées à 1 million de dinars par candidat».
C’est-àdire à 100 millions de centimes pour chaque candidat.» C’est de manière globale ce que prévoit la loi en matière de campagne électorale nonobstant toutes les autres dispositions en faveur des candidats, à l’instar de la répartition des temps de parole dans les médias lourds, les affichages sur des panneaux spécialement conçus pour l’occasion. A charge pour les candidats en lice et l’administration d’en respecter les termes.
F. A.