Une opération de charme est lancée par les responsables de la bourse auprès des opérateurs économiques afin de les convaincre à s’y introduire.
Un compartiment dédié aux PME a été crée et s’ajoutera à celui des grandes entreprises au sein de la Bourse d’Alger.
L’entrée en bourse est réservée à toutes les PME dont les startups qui ont un projet de développement, d’innovation, une position commerciale et un équilibre financier. Elle (la PME) doit être une SPA et doit désigner pour une période de 5 ans un conseiller accompagnateur dénommé “promoteur en bourse“.
Le marché boursier peut assurer aux PME un financement complémentaire à celui des banques, des ressources nécessaires à son développement et une amélioration de sa notoriété et sa pérennité. Un plan de réformes a été donc arrêté suite à un diagnostic peu reluisant, établi par les experts sur la Bourse d’Alger.
À partir de ce constat, les autorités compétentes ont ouvert plusieurs chantiers. Il est question de soigner l’image de marque de ce marché financier, discrédité sur la sphère économique. De gros efforts en termes de marketing et de communication doivent être de ce fait consentis, par les cadres, investis de cette mission de développement et de modernisation de la Bourse.
Le regard est donc orienté aux petits opérateurs économiques afin de les sensibiliser sur les avantages qu’offre ce marché. L’appel est lancé à quelques 600 000 PME pour qu’elles se rapprochent de la Bourse d’Alger afin de trouver des solutions de croissance et de pérennisation.
Avec l’arrivée des PME, la cote de la bourse d’Alger sera par conséquent, alimentée en nouvelles valeurs mobilières et permettra aux investisseurs de disposer d’un éventail de titres de capital à fort potentiel de création de richesses à savoir les plus values et dividendes. Le département des PME se révélera à coup sur, un véritable vivier qui dotera le marché principal en futures sociétés dites championnes.
Sur cette base, il a été décidé d’introduire en bourse un maximum de petites et moyennes entreprises qui, bien entendu, doivent au préalable remplir les conditions requises. Celles-ci ont été allégées afin de permettre aux PME de lever les fonds nécessaires à leur développement. La PME désireuse de s’introduire en bourse doit ouvrir son capital social à un niveau minimum de 10 % au plus tard le jour de l’introduction.
Elle est tenue également à cette même échéance, de diffuser dans le public ses titres de capital et les répartir auprès d’un nombre minimum de cinquante (50) actionnaires ou trois investisseurs institutionnels. Ses états financiers certifiés des deux derniers exercices doivent être publiés, sauf si elle obtient une dérogation de la Cosob.
Il est à noter que les conditions de bénéfices et de capital minimum ne sont pas demandées pour la société qui demande l’admission sur le marché PME. Afin d’assurer la protection de l’épargne, investie et la transparence du marché, la PME cotée en bourse est soumise à des exigences d’informations permanentes et périodiques prévues par le règlement de la Cosob.
A. M.