Le développement du secteur de la santé passe par « une bonne maîtrise de la gestion des risques dans les établissements de santé » ont affirmé samedi à Sétif les participants au premier congrès international de gestion des risques et qualité de soins.
La protection du malade à travers un environnement répondant aux normes internationales, en particulier en matière d’hygiène, le respect des conditions requises lors des transferts de malades, la maintenance des équipements médicaux, ainsi que la gestion des staffs médical et paramédical « sont une partie importante de la bonne maîtrise de la gestion des risques dans les structures de santé », a souligné le directeur de la gestion des normes qualitatives et des risques à l’hôpital Pierre-Rouquès de Paris (France), Farès Billal.
Il a ajouté, dans ce contexte, qu’un « service qualitatif dans la domaine de la santé doit réunir tous ces critères pour éviter aux malades toute complication, le préserver de toute contagion et contribuer à réduire les erreurs médicales ».
Organisé à l’université de Sétif 1, ce rendez-vous scientifique réunit 300 participants dont des experts venus de France, du Canada, de Tunisie et du Niger, aux côtés d’experts algériens, a déclaré un membre du comité d’organisation du congrès, également responsable de la gestion des risques et de l’amélioration de la qualité des services au centre hospitalo-universitaire (CHU) Abdenour-Saâdna, Salaheddine Arif .
Huit (8) volets relatifs, entre autres, à l’amélioration de la qualité des soins aux malades atteints de cancer, la culture de la gestion des risques, la qualité et la sécurité de soins, la sécurité transfusionnelle ainsi que la gestion du dossier électronique du malade, seront débattus tout au long de ce congrès de deux jours.
Plus de 30 communications seront présentées, parmi lesquelles celle du Dr Salem Benmosbah, qui traitera de l’expérience tunisienne en matière de sécurité des soins.