L’attaquant vedette de la sélection égyptienne, Amr Zaki, devait retrouver la Premier League sous les couleurs de Portsmouth. Mais le joueur du Zamalek vient de décliner son transfert pour des motifs ouvertement raciste.
Je sais pas vous, mais en ce moment j’ai de plus en plus de mal à revendiquer mon amour du football en dehors du cercle des initiés. Après les propos homophobes, mais tolérés par une large frange du foot français, de Louis Nicollin à l’encontre de Benoît Pedretti, et la main, beaucoup moins grave, de Thierry Henry face à l’Irlande, vos amis vous demanderont peut-être comment un être comme Amr Zaki a encore une licence délivrée par des instances dirigeantes. On ne vous parle pas là des frasques de l’Egyptien du temps de Wigan. Plutôt de ses toutes récentes déclarations. Choquantes.
L’arrivée d’un propriétaire émirati, Sulaiman Al-Fahim, à Portsmouth devait favoriser le retour de l’attaquant en Premier League. Sur son site, Amr Zaki vient pourtant de décliner l’offre des Pompeys qui ont eu l’audace de recruter dans les mauvais pays selon Zaki. «Je pensais déjà refuser leur offre mais désormais Portsmouth n’est plus du tout une option. Après qu’ils aient engagé un joueur Israélien (Tal Ben Haïm) et qu’ils aient pris un manager également israélien (Avram Grant), un transfert là-bas est à exclure. Pour ajouter à cela, il n’y a aucune chance pour que je joue avec un Algérien (Nadir Belhadj) à mes côtés.» Fermez-le ban. Que ceux qui se sont montrés les plus prompts à juger la moralité de Thierry Henry s’emparent de ces propos avec autant de manichéisme. A commencer par la FIFA, susceptible de priver l’Egyptien de la prochaine CAN.