La Banque de développement local (BDL) va lancer incessamment la deuxième génération de l’e-banking, baptisée « e-bdl », qui permet à sa clientèle d’effectuer toutes les opérations bancaires à distance via internet, a indiqué, mercredi, son P-dg, Mohamed Krim.
« La BDL compte relever plusieurs défis en vue de résoudre les contraintes rencontrées par sa clientèle » en offrant à celle-ci des « services modernes » dont e-bdl, a souligné M. Krim lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion du 30ème anniversaire de cette banque publique.
Ce service, qui sera lancé la semaine prochaine, permettra à tout détenteur de l’e-banking d’effectuer toutes les opérations possibles par Internet à partir d’un ordinateur ou un téléphone mobile tels la consultation du compte, le téléchargement des relevés de comptes, les virements et encaissements des factures par prélèvement, la commande de chéquiers et réception par SMS du solde bancaire, a-t-il expliqué.
Le e-banking deuxième génération permet ainsi aux détenteurs de la carte visa ou CIB bdl de consulter l’ensemble de leurs opérations effectuées par carte, soit paiement sur un Terminal de paiement électronique (TPE) ou un retrait sur le guichet automatique de banque (GAB).
Le e-bdl offre la possibilité d’effectuer des virements de compte courant vers le compte-épargne et le virement vers une tierce personne, de commander un chéquier, de faire des fusions statistiques de comptes notamment pour les entreprises.
Ces dernières peuvent aussi télécharger des swifts, un service qui leur permettra de télécharger leurs messages Swift sans pouvoir se déplacer sur leur plate forme e-bdl.
Le e-bdl offre également une application mobile (mobile banking) qui est compatible sur smart phone.
Par ailleurs, la BDL compte finaliser la mise en place de son système d’information à fin 2016, en vue de s’approcher de sa clientèle en lui offrant des services modernes alternatifs aux crédits classiques et des moyens de paiement modernes, a indiqué M. Krim.
Concernant sa situation financière de 2015, cette banque table sur un chiffre d’affaires de 29 milliards DA contre 20,33 milliards DA en 2013, tandis que son capital social est passé de 15,8 milliards DA en 2013 à 36,8 milliards DA en 2015.
Interrogé sur le financement du crédit à la consommation, M. Krim a indiqué que sa banque était prête à intégrer ce nouveau produit destiné au financement des produits issus de l’industrie nationale.