La bataille du Caire a commencé

La bataille du Caire a commencé

Le match Egypte-Algérie est lancé. A la guerre médiatique et psychologique que se livrent les deux parties à un mois du rendez-vous s’ajoute ce grand duel qui oppose la FAF à la FEF au sujet de l’arbitrage. L’hostilité, ce sont les Egyptiens qui l’ont déclenchée. Spécialistes en la matière, ils trouvent toujours le moyen de mettre l’habit de la victime pour camoufler leur crime dont l’arme porte généralement le nom de l’arbitrage.

A 24 heures du match Algérie-Rwanda, le président de la Fédération égyptienne a donné le tempo. Il a réussi à faire une intrusion par voie de presse afin de dénoncer « l’arbitrage corrompu. » Avec beaucoup de certitude.

Cela d’autant plus qu’il y a eu cette folle rumeur qui a circulé à Alger et qui a donné l’Algérie largement vainqueur du Rwanda avec un cinq à zéro au tableau d’affichage, avec la bénédiction de l’arbitre guinéen. La suite, la réalité, on l’a vue, on la connaît. L’acharnement de l’arbitre Keita sur les Algériens a été jusqu’à leur refuser au moins deux buts valables. Cela démontre si besoin est que la sortie médiatique de Zaher est loin d’être innocente. C’est connu, la meilleure défense reste l’attaque, Zaher a attaqué pour se présenter en victime.

On sait aujourd’hui sur qui pèsent les présomptions de corruption. Cela n’est qu’un avant goût de ce que sera la manche décisive du Caire, car  dans l’histoire des confrontations entre les deux pays,souvent l’avantage part en faveur des Egyptiens, maîtres dans l’art de « cuisiner » les referees à leur guise.

FAF, quelle réaction ?

Comment réagira la FAF ? C’est la question qui taraude l’esprit des supporters des Verts. Devant cette guerre de l’arbitrage ouvertement déclarée par le clan égyptien, l’on se demande si côté algérien, on peut faire le contre poids et imposer savision des choses. Il n’est un secret pour personne que les décisions  de désignation des arbitres se font en collaboration avec la commission spécialisée de la CAF.

Même si cette compétition est sous l’égide de la FIFA, les arbitres africains reçoivent leur grade d’internationaux sur proposition de la CAF avec des instructeurs de la même instance qui lesn otent avant de soumettre leur candidature. Le « lobby » égyptien présent en force dans la structure que préside Hayatou détient toutes les informations sur les arbitres du continent.  Ce qui n’est pas du tout négligeable. Et c’est sur ce plan que les Algériens pèchent. En dépit d’une présence aussi timide soit elle.

Piste européenne ou Maillet, le Seychellois,comme arbitre ?

Si le match du Rwanda a frustréles Algériens, il mérite de consolider le dossier algérien que ses responsables comptent soumettre à la FIFA pour exiger « un arbitrage honnête et compétent ». L’option de désigner un arbitrage européen pour ce match est prise. Elle est déjà en cours d’être transmise à qui de droit. D’autre part, l’on croit savoir queles Algériens détiennent une information qui fait état de la probable désignation de l’arbitre Eddy Maillet, le Seychellois, pour ce choc.

Un choix qui semble ne pas les déplaire. Cet arbitre connu sur la scène africaine a fait ses preuves et amontré sa compétence. Il fait partiedes cinq arbitres retenus pour officier au Mondial sud-africain. Cet arbitre n’est pas un inconnu des Algériens. Il a déjà officié les Verts lors du match Algérie-Sénégal à Blida au premier tour des éliminatoires de la CAN/CM 2010.

Zaher a-t-il déjà choisi son arbitre ?

L’agitation du président de la Fédération égyptienne de football à propos de l’arbitrage laisse planer le doute que le nom de l’officier du match Egypte-Algérie serait déjà coché sur  son calepin. Les Egyptiens, notamment le staff dirigeant, qui savent qu’ils doivent impérativement mettre trois buts à leur hôte pour passer directement au Mondial, affichaient bonne mine dès le coup de sifflet final d’Algérie-Rwanda donné par l’arbitre guinéen, Keita.

Ils étaient au bord d’une explosion de joie, ce qui renforce le doute côté algérien. Ce qui doit les pousser à plus de vigilance. D’où la réaction immédiate des dirigeants algériens qui ont brandi la carte de l’arbitrage européen. La bataille du Caire est engagée…