Le comédien et photographe français, Loïc Bartolini, ne s’attend pas à ce que son voyage au Sahara algérien, en mars 2025, entrepris avec une journaliste spécialisée du magazine GEO, se transforme en une expérience humaine et artistique exceptionnelle. Un périple qui a révélé la beauté brute du sud de l’Algérie et balayé ses craintes initiales.
Loïc Bartolini aborde des clichés d’aventure avec une auto-dérision assumée, se décrivant tantôt comme « un aventurier de carton » et tantôt comme « Le François Hollande de l’aventure« , dont les voyages sont souvent organisés.
Son travail artistique se distingue par un regard décalé qui met en lumière ce que l’on préfère cacher. Pour saisir pleinement son propos, il est essentiel de ne pas s’arrêter aux images, aussi intéressantes soient-elles, car les réflexions humoristiques qui les accompagnent sont la clé pour comprendre son approche.
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Sept jours de marche dans le désert algérien
Tout a commencé en septembre 2024, lorsque le photographe a rencontré par hasard une journaliste de GEO, réputée pour ses reportages dans les différents déserts du monde. En décembre de la même année, elle lui propose de l’accompagner dans une expédition dans le Sahara algérien.
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Le comédien a d’abord redouté la chaleur, l’isolement et les questions d’insécurité : « j’avais peur d’être enlevé« , comme il le révèle dans une déclaration sur ses réseaux sociaux. Cependant, ce qui n’était qu’une source d’inquiétude a rapidement basculé en un émerveillement et en admiration profonde pour la région.
En mars 2025, le photographe et la journaliste se sont envolés vers Djanet, porte d’entrée au Tassili N’Ajjer. Loïc Bartolini y a découvert des paysages d’une diversité infinie, oscillant entre des formations rocheuses sculptées par le vent et des dunes de sable doré : « tous les deux kilomètres, je prenais une claque visuelle« , a-t-il lancé dans sa vidéo, dans laquelle il revient sur ses sept jours de marche dans le Sahara algérien.
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Quand l’inconfort mène à la sérénité
Ce périple fut bien plus qu’une simple quête esthétique, il s’est révélé être un profond voyage esthétique. Le photographe décrit une expérience sensorielle intense caractérisée par une rupture totale avec le monde moderne : « Au milieu du désert, sans réseau, j’ai oublié le temps. Je vivais chaque minute : le jour, je me laissais surprendre par la terre, et la nuit, à communier avec le ciel« .
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En effet, cette immersion complète dans un environnement dépouillé lui a permis de retrouver le rythme de la lenteur et le silence, aboutissant à une sérénité inattendue. Il résume son expérience avec émotion : « je n’ai jamais cru ressentir autant de confort dans l’inconfort« .
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Depuis son retour, ses réseaux sociaux sont inondés de photographies. Ces images capturent l’âme du Sahara. Par ailleurs, Loïc Bartolini témoigne y avoir redéfini sa pratique artistique : « là-bas, chaque photo avait une âme, ce n’était plus un simple cliché, mais un moment suspendu« .
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