La Banque mondiale prévoit une croissance de 3,3% pour l’Algérie en 2014

La Banque mondiale prévoit une croissance de 3,3% pour l’Algérie en 2014

La Banque mondiale table sur une croissance économique de 3,3% pour l’Algérie en 2014 (contre 2,8% en 2013), qui devrait continuer à augmenter modérément pour atteindre un taux de 3,5% en 2015 et en 2016, a-t-elle indiqué dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales publié mardi soir.

Avec ces nouveaux pronostics réactualisés, la BM a légèrement révisé en hausse la croissance du PIB algérien pour 2014 par rapport à ses prévisions faites en juin dernier dans lesquelles elle tablait sur une croissance économique de 3,2% pour l’année en cours.

Quant à la balance des comptes courants du pays, la BM avance qu’elle devrait se situer à 2,6% du PIB en 2014 (contre 2,7% en 2013) et à 0,1% en 2015.

En ce qui concerne la région du Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA), l’institution de Bretton Woods prévoit une croissance globale de 2,8% en 2014 avant de passer à 3,3% en 2015 et à 3,6% en 2016, des chiffres bien en dessous du potentiel de la région, commente-t-elle.

Pour la BM, les économies de la région MENA continuent à tourner au ralenti, ajoutant que les troubles politiques en Egypte, l’impasse en Tunisie et l’escalade de la violence en Syrie, avec ses retombées dans des pays voisins tels que le Liban et la Jordanie, ont ralenti l’activité dans les pays importateurs de pétrole.

Simultanément, a-t-elle encore observé, la dégradation de la sécurité, les grèves et les problèmes liés aux infrastructures pétrolières notamment en Libye, ainsi que les sanctions internationales visant l’Iran, ont des conséquences négatives sur les pays exportateurs de pétrole de la région.

Pour l’Afrique subsaharienne, la BM table sur une croissance économique de 5,3% en 2014 (contre 4,7% en 2013), de 5,4% en 2015 et de 5,5 % en 2016.

Mais selon cette institution financière internationale, l’Afrique subsaharienne est ’’très vulnérable’’ à une éventuelle baisse des prix des produits de base beaucoup plus forte que prévu ainsi qu’aux risques intérieurs liés à divers facteurs tel que l’impact des chocs météorologiques sur les récoltes locales et les prix des denrées alimentaires, les troubles politiques, les problèmes de sécurité dans le Nord du Nigéria et les attaques de pirates dans le Golfe de Guinée, susceptibles d’accroître les frais de transport et de perturber le commerce régional.

Dans ses nouvelles prévisions, la BM prévoit un taux de croissance du PIB mondial de 3,2% en 2014 (contre 2,4% en 2013 ) avant de se stabiliser à 3,4% en 2015 et à 3,5% en 2016.