La Banque extérieure d’Algérie augmente son capital à 230 milliards de DA

La Banque extérieure d’Algérie augmente son capital à 230 milliards de DA

ALGER- La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a augmenté son capital social le portant de 150 milliards de DA à 230 milliards de DA, a indiqué cette banque publique dans un communiqué.

Cette augmentation du capital, proposée par le conseil d’administration de la BEA et avalisée par le Conseil de la monnaie et du crédit, « s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de développement visant notamment un redéploiement à l’international dans la perspective d’ouvrir un établissement bancaire en France, d’une part, et l’accroissement des parts de financement en interne, d’une autre part », explique-t-on.

Les responsables de cette banque estiment que « cette opération accroîtra la capacité à répondre à des événements futurs très importants liés au financement du crédit de l’économie national notamment les projets structurants, et offrira la possibilité de poursuivre la croissance grâce à des acquisitions ciblées. »

Les comptes sociaux de l’exercice 2017, approuvés par l’Assemblée générale de la BEA en juin 2018, indiquent que le bénéfice net s’est chiffré à plus de 57 milliards de DA et un total bilan de 3.122 milliards de DA.

Dans ce sens, les responsables de cet établissement bancaire ont mis en exergue les efforts consentis dans le développement des différentes activités, améliorant le niveau de ses fonds propres et augmentant son total bilan.

A ce propos, ils rappellent que sur l’exercice de 2016, le total bilan était de 2.574 milliards de DA: « Ce chiffre est considéré très insuffisant et qui avait été dû essentiellement à une baisse des ressources collectées du secteur public, notamment celles provenant de Sonatrach ».

En effet, poursuivent-ils, la BEA, qui compte beaucoup de clients dans le secteur de l’énergie, dont la compagnie publique Sonatrach, « considère qu’une évolution importante des crédits à l’économie orientés principalement au financement de l’investissement, ainsi que l’effort en matière de collecte des ressources auprès du secteur privé, a permis de compenser la baisse des ressources collectées auprès du secteur public ».