«La Banque d’Algérie nous a bien fait comprendre qu’elle veut qu’on ouvre des agences dans les villes de l’intérieur du pays, mais pas dans la capitale… Il n’y a pas de décision écrite, mais on a compris le souci de la Banque centrale de développer le réseau bancaire dans les villes où il y a très peu d’agences», déclare une source citée par le site web TSA Algerie. Cette recommandation viserait plutôt BNP Paribas El Djazaïr et Société Générale, deux banques françaises.
Un banquier qui requiert l’anonymat met en garde la Banque centrale : «Pour ouvrir une agence dans une ville de l’intérieur, il faut trouver des clients pour la rentabiliser. Or, en dehors des quatre grandes villes qui sont Alger, Oran, Annaba et Constantine, il y a très de peu de PME ailleurs… On ne peut pas ouvrir une agence juste pour accueillir des clients particuliers qui viennent ouvrir un compte chèque».
L’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) signale un faible taux de bancarisation en Algérie avec une agence pour 28000 habitants, contre 1 pour 12000 habitants au Maroc et 1 pour 9000 habitants en Tunisie.