Finie la circulation des billets de 200 DA. D’ici le mois de novembre prochain, ces billets ne seront plus disponibles sur le marché, et seront remplacés par les nouvelles pièces de 200 DA. C’est ce qu’a affirmé hier, le gouverneur de la Banque centrale d’Algérie, Mohamed Laksaci.
Selon lui, une opération de récupération des billets de 200 DA est lancée au niveau des bureaux de postes, depuis plus de deux mois. «Tous les billets rentrant à la poste ne sortiront plus. Cette opération est lancée depuis 2 mois», affirme Laksaci avant d’ajouter que «d’ici le mois de novembre prochain, les vieux billets de 200 DA ne seront plus disponibles sur le marché».
Cependant, ce que nous remarquons actuellement, est que les pièces de 200 DA, mises en circulation en juillet dernier à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie, sont parfois «introuvables ». Laksaci explique dans ce sens qu’il faudrait du temps pour que ces pièces soient disponibles sur le marché.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie souligne également que les billets de 1 000 et 2 000 DA circulent désormais largement que ceux de 200 et de 500 DA. Ceci est dû notamment à la cherté de la vie. Par ailleurs, Mohamed Laksaci a indiqué que les réserves de change de l’Algérie ont atteint 186,32 milliards de dollards à fin juin 2012, contre 182,22 mds de dollars à fin décembre 2011.
S’agissant de l’inflation, après avoir été relativement stable mais élevée, comprise entre 3,5 % et 3,9 % au cours du premier semestre 2011, son taux en moyenne annuelle a enregistré un rythme haussier de juillet 2011 à juin 2012, qui s’est accéléré à partir de janvier 2012, atteignant ainsi un niveau «record» de 7,29 % à juin 2012 contre 5,91 % à mars de la même année. Cette tendance traduit probablement la persistance de l’inflation, suite au choc sur les prix intérieurs de certains produits de base.
En outre, Laksaci a conclu qu’après examen des principales tendances monétaires du premier trimestre 2012 et des risques d’inflation, la Banque d’Algérie a pris deux mesures de politique monétaire, visant ainsi à «résorber l’excès de liquidité sur le marché monétaire et à atténuer son effet inflationniste».
Par conséquent, le taux des réserves obligatoires a été porté à 11 % à compter de la mi-mai, alors que le niveau de la reprise de liquidités s’est accru de 250 mds de dinars dès avril, atteignant ainsi 1 350 mds de dinars.